Jadis, le moteur devait être péniblement lancé à la main au moyen d'une manivelle. Celle-ci n'est plus utilisée que comme secours, en cas de panne du démarreur, qui l'a remplacée. Heureusement, car, avec les moteurs puissants d'aujourd'hui, elle est devenue d'un maniement dangereux : un brutal retour de manivelle peut vous fracturer le poignet ou vous cas
ser le bras.
Après un tour de clé — dé de contact — qui donne le contact d'allumage, il suffit de tirer ou d'appuyer sur un bouton pour que le démarreur, petit moteur électrique, lance le moteur. Il s'agit d'une dynamo qui présente une particularité : l'arbre d'induit est prolongé par une vis sur laquelle peut coulisser un pignon denté, le bendix. Lorsque le contact provoque la rotation de l'arbre d'induit, le pignon suit d'abord par inertie les filets de la vis et vient s'engrener sur la couronne dentée du volant du moteur. Parvenu à fond de course, la rotation de l'arbre l'oblige à entraîner cette couronne. Dès que le moteur tourne par ses propres moyens, le bendix, son rôle joué, se retire automatiquement.
Il existe d'autres systèmes, dans lesquels l'engagement du bendix sur la couronne est provoqué mécaniquement par l'action de la pédale avant l'intervention du courant électrique.
Et le démarreur est parfois combiné avec la dynamo en un dispositif unique, le dynamo - démarreur.
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