L'aérocâble, transporteur aérien, est plus connu sous le nom de blondin — nom commun qui fut d'abord un nom propre : celui du fameux funambule Jean-François Gravelet, dit Blondin.
Audacieux entre tous, cet acrobate s'illustra, à la fin du siècle dernier, en traversant sur une corde raide les chutes du Niagara, s'arrêtant au milieu pour faire une omelette...
D'Ampère à
Poubelle, de Joule à Riflard, de Watt à Godillot, de Montgolfier à Mac Adam, de Silhouette à Guillotin, la gloire n'est-elle pas de devenir ainsi nom commun ?
Le blondin est constitué par un système de câbles, disposés entre deux pylônes, permettant de faire évoluer un chariot avec benne ou crochet porte-charge, commandé par un treuil à moteur.
On utilise principalement ce type de téléphérique sur les grands chantiers de travaux publics, comme ceux de construction de barrages, où le relief du sol interdirait tout autre franchissement d'un point à un autre par le plus court chemin. Les blondins rendent donc de grands services. Les pylônes peuvent être mobiles. Ils se déplacent alors sur rails, manœuvrés à distance par un opérateur placé devant un tableau de commande. Les divers postes communiquent entre eux par radio, tandis que vont et viennent, haut dans les airs, les bennes de béton et celles qui transportent les ouvriers.
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