Un appareil photographique est comparable à l'œil. Les milieux transparents de celui-ci correspondent à l'objectif ; son iris, avec une pupille réglable, au diaphragme; ici et là, il y a également une chambre noire, au fond de laquelle, dans l'un se trouve la rétine, dans l'autre la pellicule sensible. Enfin, l'obturateur ne fait-il pas office de paupière ?
L'objectif contient, diversement combinées, des lentilles, aux courbes savamment calculées, que les rayons lumineux doivent traverser pour se concentrer dans la chambre noire. Les objectifs grands angulaires permettent de prendre des images sous des angles allant de 90 à 120° ; les télé-objectifs permettent d'enregistrer, en les agrandissant, celles d'objets lointains.
L'obturateur règle la durée d'exposition. Placé très près de l'objectif, ou entre certains de ses éléments, il est Composé d'un ensemble de lamelles qui s'effacent et se remettent ensuite en place durant un temps réglable à volonté, autorisant des temps de pose allant jusqu'au 1 /500 de seconde. On réalise des temps de pose plus courts, de 1 /1 000 à 1 /2 000, au moyen d'un obturateur à rideau qui se déplace au ras de la surface sensible. Les temps de pose ultra-courts, employés dans la photographie scientifique, sont obtenus par des étincelles électriques ou par des procédés spéciaux.
Le diaphragme a pour rôle de limiter convenablement le contour du faisceau lumineux. Le diaphragme à iris, couramment employé, est composé d'une série de lamelles circulaires fixées par une extrémité à la monture de l'objectif, et commandées à l'autre extrémité par une bague qui les rapproche ou les éloigne du centre, réduisant de la sorte l'ouverture utile de l'objectif.
Le viseur permet de cadrer l'image.
Les appareils photographiques d'usage courant ont vu leur volume diminuer progressivement. Il en est de minuscules. Certains peuvent même comporter un véritable laboratoire en miniature, capable de délivrer une épreuve positive en noir et blanc ou en couleurs moins d'une minute après la prise de vue.
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