Passionnés d'astronautique, d'électronique aussi, voire de « maths » (toutes les disciplines interviennent dans les choses de l'espace), des jeunes gens se sont groupés en équipes pour expérimenter eux-mêmes des fusées agencées par leurs soins. Mais comme il est formellement interdit aux particuliers de fabriquer et de manipuler des mélanges propulsifs de toute nature, ils ont eu obligation — sage mesure, car on avait eu trop d'accidents à déplorer
— de prendre d'abord officiellement contact avec le Centre national d'Études spatiales. Celui-ci, afin de développer le goût de la recherche scientifique et d'assurer en même temps la sécurité des amateurs de fusées, a fait construire un type de propulseur normalisé. C'est un cylindre de 60 cm de hauteur, équipé de tuyères, d'ailerons et pourvu d'une charge de poudre capable d'élever l'engin à une altitude de 3 000 m, ce qui n'est pas mal. Il reste à y adapter le corps, le cône, pouvant loger un parachute, la charge utile : batterie, émetteur, circuits et tous autres dispositifs dont l'ingéniosité, l'originalité dépendent de l'imagination et du savoir des jeunes constructeurs. De belles expériences ont été réalisées lorsque des élèves d'un lycée « classique » se sont joints à ceux d'un lycée « technique ». Ils ont pu aborder ainsi avec fruit toutes les questions balistiques, aérodynamiques, électroniques, mécaniques qui se posaient à eux:
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