C'est toujours un impressionnant spectacle que de voir au travail les rotatives d'un grand journal, avalant à toute allure des kilomètres de papier vierge et livrant au fur et à mesure de leur déglutition des numéros dont les piles vont être distribuées en hâte pour la vente... L'avènement dé la rotative, apparue au milieu du siècle dernier, a
marqué une grande date dans l'histoire de l'imprimerie, dont elle a considérablement accéléré le rythme de production. C'est une presse à forme imprimante cylindrique dont le mouvement rotatif continu permet, en effet, une bien plus grande vitesse que les presses à forme plane, au mouvement alternatif.
Les rotatives typographiques reçoivent des formes d'impression, c'est-à-dire des clichés cintrés que l'on fixe sur le cylindre de la machine. Un autre cylindre, tournant à la même vitesse, assure la pression du papier sur la forme.
Les rotatives à journaux, alimentées par du papier en énormes bobines, sont constituées de plusieurs éléments d'impression. Chacun de ceux-ci comporte un cylindre porte-clichés avec son dispositif d'encrage et son cylindre de pression. Deux éléments forment un groupe qui imprime recto-verso.
Les bandes de papier imprimées se superposent et entrent ensemble dans la plieuse, où elles sont coupées et pliées.
Il existe d'autres types de presses cylindriques : rotatives de labeur, à plusieurs couleurs, en offset et en hélio, petites rotatives, imprimant aussi sur métal.
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