Ici intervient un système très compliqué de relais, de chercheurs, de sélecteurs tournant et pouvant prendre contact avec des broches de connecteurs, de commutateurs, d'enregistreurs-traducteurs... Sa description nous entraînerait loin. Que de subtils tours de passe-passe interviennent sitôt que vous manœuvrez le cadran d'appel pour former le numéro de votre correspondant I Ce cadran est devenu familier à tous, mais peu
d'usagers savent qu'il comporte deux ressorts d'impulsion et qu'il est équipé d'un petit régulateur à force centrifuge qui, agissant par frottement, assure l'uniformité de son mouvement. Ces deux ressorts sont en contact dans leur position de repos et laissent alors passer le courant. Ils peuvent être écartés l'un de l'autre par une came qui provoquera donc des ruptures de courant. La came est elle-même commandée par le disque percé de trous. Quand vous écartez le disque de sa position normale, vous armez le cadran. Ce faisant, vous ne produisez aucune rupture de la ligne. Lorsque le cadran revient au repos, il entraîne la came qui produit des interruptions et des fermetures de circuit. Ainsi est envoyée une série d'impulsions qui agissent sur les différents organes précédemment mentionnés.
Après la transmission complète du numéro, succédant au bourdonnement continu de la tonalité (ayant prévenu que l'installation était prête à fonctionner), on entend soit un bourdonnement cadencé lent, ce qui signifie que le correspondant est appelé et qu'il n'y a qu'à attendre sa réponse, soit un bourdonnement cadencé rapide : le poste appelé n'est pas libre.
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