L’HOMME ET SON JARDIN - LES JARDINS MODERNES

À la fin du xixe siècle, la disparition des grandes fortunes
terriennes a entraîné le déclin des parcs privés. Quelques-uns nous sont cependant parvenus : devenus propriété de l’État, qui est seul capable d’assurer leur entretien, ils sont généralement ouverts au public, ce qui permet à un grand nombre de visiteurs de les apprécier et d’y glaner quelques idées pour leur propre jardin. De nos jours, les fleurs, les arbustes rares et les beaux arbres sont certes à la portée de tous, mais la surface de plus en plus exiguë des jardins limite les possibilités de culture. Si personne ne peut refaire Versailles, chacun, en revanche, peut orner sa maison d'un jardin dont les beautés n'en sont pas moins estimables. Dans les villes, on peut fleurir terrasses, balcons ou rebords de fenêtres, et ceux qui ne disposent pas de surfaces en plein air peuvent toujours créer dans leur appartement de véritables jardins miniatures.
Comme' tous les arts, le jardinage a son vocabulaire. Simple lorsqu’il appartient au langage courant (planter, semer, récolter,..), il peut devenir ésotérique s'il emprunte des termes au glossaire botanique, ou s'il donne à des mots banals une acception particulière. Afin d'aider le lecteur à parler « jardinier », une centaine de termes usuels ont été réunis dans ce chapitre. Ce choix, volontairement restreint, et donc, arbitraire, recouvre des notions couramment évoquées par les jardiniers.

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