C’est l’arbre de Provence par excellence. Le C. sempervirens, ou « cyprès pyramidal », indigène dans toute la région
méditerranéenne, s’adapte mal aux autres climats du pays. La variété ‘Horizontalis’ porte des branches horizontales propices à la création d’alignements imperméables au vent. On cultive également C. arizonica, au feuillage légèrement bleuté, qui tolère bien la taille et convient à la formation des haies, C. macrocarpa, ou « cyprès de Lambert », arbre de 12 m, à la croissance rapide, supportant bien le bord de mer.
Cytise (Cytisus) wL Ce petit arbre a bon caractère : que le sol soit riche ou pauvre, l’exposition ensoleillée ou ombragée, il produit en mai une floraison superbe. Plusieurs espèces sont cultivées. C. laburnum ou « faux ébé-nier » est la seule qui soit réellement indigène : c’est un arbre de 5 à 8 m, à croissance rapide, qui porte, en mai, de belles grappes de fleurs jaunes. Un hybride de cette espèce, CI vossii, améliore la floraison au détriment de la rapidité de croissance. C. adamii, ou « cytise d’Adam », est une curiosité végétale : il donne, parfois sur le même rameau, des fleurs roses et des fleurs jaunes. C. battandieri, très vigoureux, vient du Maroc et fait éclore des fleurs jaunes.
Davidia
Ce bel arbre, qui atteint 15 m, fleurit en avril et en mai. Les grandes bractées qui entourent les fleurs de l’espèce D. involucrata l’ont fait surnommer « arbre aux pochettes ». Les travaux de Vilmorin ont abouti à une variété 'Vilmoriana', aux feuilles lisses et glauques et à la floraison splendide. Un sol meuble, assez frais, lui convient, ainsi qu’une exposition plutôt ombragée.
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