Sureau - Symphorine - Troène - Viorne

Sureau (Sambucus)

L’espèce S nigra, « sureau commun » ou « sureau noir », est en règle générale rustique, hormis les variétés à feuilles
panachées. Grand arbuste ou petit arbre, le sureau possède un feuillage à l’odeur désagréable que compense le parfum délicat de ses petites fleurs jaunâtres, assemblées en corymbes plats. En août, les fruits, d’abord rouges, deviennent noirs peu à peu. On en fait d’excellentes confitures. La variété la plus recherchée est ‘Laciniata’ pour l’élégance et la légèreté de ses feuilles aux folioles régulièrement découpées.

Symphorine (Symphoricarpos)

On recense environ 15 espèces originaires de l’Amérique du Nord et du Mexique. S. albus, surnommé « arbre aux perles », est un petit buisson de 1 m de haut, pourvu d’une ramure grêle et dressée qui porte des feuilles ovales, d’un vert foncé, plus clair au revers. Les fleurs, rougeâtres et campanulées, se succèdent de juin à octobre, donnant naissance à des fruits blancs et ronds qui dureront jusqu’à la fin de l’hiver. L’hybride ‘Magic Berry, buisson bas et touffu, se distingue par ses fruits rouges tirant sur le violet.

Les sols secs et caillouteux, le plein soleil ou l’ombre, rien n’arrête la croissance des symphorines.

Troène (Ligustrum)

Les troènes sont connus pour leur utilisation en haies, libres ou taillées. Il existe de nombreuses espèces : L. lucidum, L. ovalifolium et L. vul-gare ne présentent entre elles que des différences peu accusées. Leur floraison blanche intervient vers le mois de juillet et dégage un parfum agréable; il serait fâcheux de s’en priver en pratiquant la taille entre îe départ de la végétation et l’époque de la floraison.

Hormis les sols acides et l’ombre, rien ne contrarie le développement de ces arbustes très résistants.
Attention toutefois à ne pas les tailler maladroitement entre la mi-septembre et la fin de l’hiver, ce qui les rendrait vulnérables au gel.

Viorne (Viburnum)

Le genre Viburnum compte plus de cent espèces, généralement des arbrisseaux à feuilles composées, caduques ou persistantes. Leurs petites fleurs s’assemblent en cymes terminales et donnent naissance à des drupes sèches et charnues, parfois décoratives.

Toutes les espèces sont intéressantes par leur feuillage, leur floraison ou leur fuctification. Citons d’abord V. tinus, ou « laurier-tin ». C’est un arbuste très décoratif, aux belles feuilles brillantes et persistantes et aux fleurs blanches qui se succèdent de février à avril (parfois aussi d’octobre à décembre). Il peut atteindre 3 m et s’utilise en sujet isolé ou sous la forme de haie. Très différent est V. macrocephalum, ou « boule de neige de Chine ». Ses inflorescences de grande taille, composées de fleurs stériles, s’épanouissent dès le mois de mai et se renouvellent plusieurs mois durant.
On peut rapprocher cette espèce de V. tomentosum variété ‘Stérile1, dite aussi « boule de neige du Japon », une forme horticole aux cymes sphériques d’un blanc très pur. V. carlesii, haute de 1,50 m environ, a une forme conique. Ses feuilles caduques, ovales et irrégulièrement dentées, rougissent en automne. En avril ou mai, elle porte des cymes hémisphériques de fleurs blanches teintées de rose, puissamment parfumées, V. fra-grans exhale, quant à lui, un parfum plus subtil lors de sa floraison en mars ou avril, avant l’apparition des feuilles.

Aucun de ces arbustes ne redoute l’ombre et ils se plaisent dans toutes les terres, pourvu qu’elles soient fraîches.

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