Participant de l'avion et du bateau cette machine amphibie a posé bien des problèmes lors de sa réalisation.
Il lui fallait satisfaire à la fois, de son mieux, aux exigences de l'aérodynamique et de l'hydrodynamique, pour passer sans encombre du milieu liquide au milieu gazeux, et inversement.
On l'a donc équipée pour affronter les chocs contre les lames, soit d'une couple de flotteurs, soit d'une coque d'un modelé tout aquatique — légère mais solide, offrant aussi peu de résistance que possible à l'eau et à l'air. La coque est interrompue dans sa partie inférieure par un ou plusieurs redans, c'est-à-dire par des décrochements verticaux perp
endiculaires à son axe, sur lesquels viennent se raccorder à des hauteurs différentes la partie avant et la partie arrière de la carène.
Les redans produisent une turbulence favorable au glissement de la carène, ce qui facilite le soulèvement de l'appareil quand il prend de la vitesse.
Alors l'hydravion ne repose bientôt plus sur l'eau que par les arêtes de ses redans, sous l'action conjuguée de l'eau sur la coque et de l'air sur les ailes — et il peut prendre aisément son envol.
Les avions équipés d'hydroskis peuvent quitter un plan d'eau sans posséder ni coque ni flotteurs. Ce dispositif agitcomme des ailes immergées : sous l'effet de la vitesse, les skis remontent très rapidement vers la surface en soulevant l'avion prêt à trouver dans l'air sa sustentation.
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