Dans toutes les fêtes foraines, tes autos tamponneuses sont devenues l'attraction de rigueur.
La voiturette est, en somme, l'équivalent d'un trolleybus puisque, comme lui, elle se dirige au moyen d'un volant et que le moteur électrique qui l'actionne est alimenté en courant par une source extérieure.
L'auto tamponneuse évoluant et virevoltant en tous sens (son petit rayon de braquage lui permet d'exécuter des virages impressionnants), le trolley qui l'équipe au bout d'un mât ne saurait suivre un fil conducteur. On est donc passé d'une dimension à deux dimensions, c'est-à-dire de la ligne à la surface. C'est un treillis métallique tendu au-dessus de la piste, avec lequel le trolley reste constamment en contact malgré sa course capricieuse, qui dispense le courant à la dynamo du moteur. Ce courant passe à la terre par le sol même, qui est métallique, et sur lequel la voiturette traîne un frotteur conducteur.
La rapidité des véhicules, dûment ceinturés de caoutchouc amortisseur, le vacarme de leur roulement sur un sol sonore, les heurts multipliés par les maladroits ou, intentionnellement, par les adroits, les étincelles qui jaillissent du « plafond » électrifié, voilà de quoi, n'est-il pas vrai, réjouir les jeunes (et les moins jeunes) qui peuvent se donner à bon compte des émotions en provoquant sans grands risques toutes les collisions possibles.
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