Chaque fois que les conditions du gisement le permettent on utilise des outils mécanisés beaucoup plus puissants que les marteaux-piqueurs : ce sont les haveuses, machines lourdes — elles pèsent de 2 à 4 tonnes —, étroites et basses.
Elles se composent d'un bâti supportant un moteur électrique qui actionne l'outil de coupe.
Celui-ci est généralement un bras sur lequel circule une chaîne faite de gros maillons hérissés de pics d'acier. Ce bras est un cadre plat, allongé
perpendiculairement au corps de la machine, ainsi qu'au front de taille.
Il s'engage dans le charbon et sa longueur détermine la profondeur du havage.
Un treuil permet à la haveuse de se haler le long du câble, parallèlement au front de taille, au fur et à mesure de la progression du travail.
Une telle machine peut haver 100 à 150 mètres cubes de front de taille en huit heures.
Quand la veine de charbon est assez épaisse, on peut utiliser une haveuse à deux bras, parallèles l'un au-dessus de l'autre, qui pratiquent simultanément deux coupures dans le front de taille.
Il existe aussi des haveuses-chargeuses, à bras multiples, qui, en même temps qu'elles abattent le charbon, le chargent dans un convoyeur. La mécanisation complète de l'exploitation est réalisée par la haveuse intégrale dont l'organe d'attaque est constitué par un tambour horizontal garni de pics, sa largeur correspondant à l'avancement du front de taille à chaque passe de la machine.
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