L'obtention d'un négatif correct demande que l'émulsion sensible reçoive une certaine quantité de lumière; ce qui nécessite, selon les conditions de la prise de vue, des temps de pose différents. S'il ne sont pas convenablement observés, il y a soit sous-exposition (lorsque la quantité de lumière est insuffisante), soit surexposition
(lorsqu'elle est excessive). Dirigé vers le sujet à photographier, le posemètre, dont l'emploi est devenu courant, sert à déterminer les temps de pose en fonction de l'ouverture relative de l'objectif selon les indications d'une aiguille oscillant devant un cadran. Le posemètre est fondé sur le phénomène de la photo-électricité. Celui-ci consiste en l'émission d'électrons provoquée par l'action de la lumière.
La cellule du posemètre est constituée par la jonction d'un conducteur et d'un semi-conducteur tel que le sélénium. Éclairé, le dispositif engendre un courant électrique dont l'intensité est proportionnelle à celle de la lumière qui fait donc plus ou moins dévier l'aiguille d'un petit galvanomètre ou micro-ampèremètre.
Le posemètre s'accompagne de tableaux qui permettent de calculer aussitôt, fort aisément, compte tenu du degré de sensibilité de l'émulsion utilisée, les temps de pose.
Pour les amateurs qui désirent être dégagés de ces calculs, il existe des appareils photographiques dotés d'une cellule photo - électrique incorporée. Celle-ci, liée au diaphragme ou aux vitesses, en commande automatiquement les réglages.
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