Les écrans des récepteurs de télévision n'ont pu d'abord faire apparaître que des images en noir et blanc. On est parvenu, au moyen de dispositifs nouveaux, à transmettre aussi des images en couleurs. Il est fait ici appel au principe de l'analyse et de la synthèse trichrome des couleurs, auquel on recourt en photographie et au cinéma. Trois couleurs fondamentales, le bleu, le vert et le rouge, peuvent en effet, convenablement dosées et mélangées, reconstituer les diverses couleurs d'une image quelconque, jusque dans leurs nuances. Supposons qu'on utilise (ce
PINCEAU
ÉLECTRONIQUE
DÉVIATION
HORIZONTALE
que l'on fit au début) trois caméras dans lesquelles on a disposé des filtres colorés respectivement en bleu, en vert et en rouge. On transmettra simultanément, sur trois ondes porteuses différentes, les tensions électriques recueillies à la sortie des caméras. A la réception, trois oscillographes donneront trois images qui, projetées sur un même écran à travers trois filtres (bleu, vert, rouge), en formeront une seule reproduisant les couleurs de l'image originale.
Mais une telle solution est compliquée et présente maints inconvénients sur le plan technique. Ceux-ci ont été écartés, grâce à d'autres systèmes plus ingénieux, comme le système français SECAM, inventé par Henri de France, qui permet, selon le récepteur que l'on possède, de capter le même programme, soit en couleurs, soit en noir et blanc.
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