Sous le nom de « bordure », on désigne en langage horticole un alignement de végétaux de petite taille, destiné à délimiter une
allée, une plate-bande, un massif ou une pelouse.
Les bordures végétales, outre que leur prix de revient est plus bas que celui des bordures en matériaux de construction, offrent l’intérêt d’inscrire un élément coloré dans le paysage et, de surcroît, de pouvoir être renouvelées facilement si le jardin est remanié.
Il faut distinguer deux sortes de bordures végétales : l’une garde sa place et son style d’année en année : c’est le cas des bordures d’allées. L’autre n’a qu’une existence temporaire, pour cerner un massif en y apportant un contraste de couleur, par exemple. Puisque nous nous occupons ici du « dessin » du jardin, nous ne parlerons que des bordures fixes.
Elles sont constituées soit de plantes vivaces, soit d’espèces arbusti-ves de petite taille et de forme touffue. Les plantes vivaces sont les plus fréquemment employées, comme, par exemple, la corbeille d’argent, qui peut rester en place longtemps, de deux à cinq ans en moyenne, et même bien plus si l’on remplace au fur et à mesure les plantes épuisées ou, au contraire, trop expansives. Les iris, les asters nains sont également des vivaces formant des bordures durables.
Si l’on opte pour des plantes « dures », le choix doit se porter sur des espèces arbustives naines : le buis, la santoline, le thym, le romarin, la lavande composent ainsi des bordures au feuillage dense, facile à tailler, et qui durent dix ou quinze ans sans autres travaux, outre l’entretien normal du sol, que des retouches ponctuelles lorsque, par exemple, un plant vient à dépérir.
Pour régénérer une bordure ancienne, on arrache les plantes âgées et on les divise en « éclats » que l’on replante, à la même place, entre la fin septembre et le début avril Ces éclats, qui sont des fragments des touffes arrachées, doivent comporter des racines suffisantes. On les enterre de façon que les rameaux n’émergent pas du sol de plus de 4
à 5 cm. On arrose ensuite abondamment, à l’arrosoir, « au goulot ». En mars, les plantes ont atteint une hauteur suffisante pour être taillées. On retaille une ou deux fois dans l’été pour bien égaliser la bordure. Si votre jardin est situé en plaine, ou au creux d’un accident de terrain qui canalise le vent, il vous faudra créer un obstacle aux vents dominants qui, dans certaines régions, peuvent se révéler particulièrement dévastateurs.
Au reste, les haies ne suffisent pas toujours à arrêter le vent ; il peut se créer, en effet, à l’arrière de cette première barrière, des tourbillons qui rendent la culture difficile. Pour parer à ce risque, le mieux est de dresser parallèlement un second rideau brise-vent, c’est-à-diré soit une seconde haie, soit, si la place ne manque pas, un rideau d’arbres. On trouvera ci-dessous quelques essences particulièrement bien adaptées à ce rôle de brise-vent.
allée, une plate-bande, un massif ou une pelouse.
Les bordures végétales, outre que leur prix de revient est plus bas que celui des bordures en matériaux de construction, offrent l’intérêt d’inscrire un élément coloré dans le paysage et, de surcroît, de pouvoir être renouvelées facilement si le jardin est remanié.
Il faut distinguer deux sortes de bordures végétales : l’une garde sa place et son style d’année en année : c’est le cas des bordures d’allées. L’autre n’a qu’une existence temporaire, pour cerner un massif en y apportant un contraste de couleur, par exemple. Puisque nous nous occupons ici du « dessin » du jardin, nous ne parlerons que des bordures fixes.
Elles sont constituées soit de plantes vivaces, soit d’espèces arbusti-ves de petite taille et de forme touffue. Les plantes vivaces sont les plus fréquemment employées, comme, par exemple, la corbeille d’argent, qui peut rester en place longtemps, de deux à cinq ans en moyenne, et même bien plus si l’on remplace au fur et à mesure les plantes épuisées ou, au contraire, trop expansives. Les iris, les asters nains sont également des vivaces formant des bordures durables.
Si l’on opte pour des plantes « dures », le choix doit se porter sur des espèces arbustives naines : le buis, la santoline, le thym, le romarin, la lavande composent ainsi des bordures au feuillage dense, facile à tailler, et qui durent dix ou quinze ans sans autres travaux, outre l’entretien normal du sol, que des retouches ponctuelles lorsque, par exemple, un plant vient à dépérir.
Pour régénérer une bordure ancienne, on arrache les plantes âgées et on les divise en « éclats » que l’on replante, à la même place, entre la fin septembre et le début avril Ces éclats, qui sont des fragments des touffes arrachées, doivent comporter des racines suffisantes. On les enterre de façon que les rameaux n’émergent pas du sol de plus de 4
à 5 cm. On arrose ensuite abondamment, à l’arrosoir, « au goulot ». En mars, les plantes ont atteint une hauteur suffisante pour être taillées. On retaille une ou deux fois dans l’été pour bien égaliser la bordure. Si votre jardin est situé en plaine, ou au creux d’un accident de terrain qui canalise le vent, il vous faudra créer un obstacle aux vents dominants qui, dans certaines régions, peuvent se révéler particulièrement dévastateurs.
Au reste, les haies ne suffisent pas toujours à arrêter le vent ; il peut se créer, en effet, à l’arrière de cette première barrière, des tourbillons qui rendent la culture difficile. Pour parer à ce risque, le mieux est de dresser parallèlement un second rideau brise-vent, c’est-à-diré soit une seconde haie, soit, si la place ne manque pas, un rideau d’arbres. On trouvera ci-dessous quelques essences particulièrement bien adaptées à ce rôle de brise-vent.
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