La composition physique, chimique et biologique des sols,
rarement optimale, ne correspond pas toujours aux besoins des plantes. Le travail préparatoire du jardinier va donc consister à fertiliser la terre, c'est-à-dire à recréer artificiellement un milieu favorable aux cultures en apportant massivement les éléments faisant défaut.
Les amendements organiques
Leur fonction est d’accroître et de conserver le taux d’humus du sol. En effet, l'humus constitue un facteur de fertilité essentiel : il améliore la structure du sol, retient l'eau en réduisant l’évaporation (il est hydrophile), réchauffe la terre (sa couleur sombre absorbe mieux les rayons du soleil) et renferme des éléments fertilisants.
Il y a quatre groupes d'amendement organique : les fumiers naturels, le fumier artificiel, le compost et l’engrais vert.
Les fumiers naturels. Ce sont les fumiers d'origine animale. Les déjections de la vache et du porc sont à la base des fumiers froids ; celles du cheval, du mouton et du lapin forment les fumiers chauds.
Le fumier artificiel. Il est composé d’une base de paille humide arrosée de sulfate d'ammoniac. La décomposition est achevée au bout de trois ou quatre mois.
On peut fabriquer du fumier artificiel dans un coin du jardin : une tonne de paille produit trois fois son poids de fumier. On procède par couches successives : une couche de paille humide (4 litres d’eau par kilo de paille), 200 g de sulfate d’ammoniac par mètre carré, puis une autre couche de paille que l'on arrose à nouveau. Il faut ensuite recouvrir le tout d'une couche de terre de 15 cm d'épaisseur.
Le compost. C'est un agrégat de tous les1 débris du jardin et de la maison capables de .fermenter : feuilles mortes, déchets de cuisine, vieux papiers, chiffons,' etc. Tous ces éléments doivent être déversés dans une fosse garnie de bois, de priques «u simplement d'un treillage de fil de fer galvanisé. On étend quatre lits: de déchets que l’on arrose couche après couche, de 200 g de sulfate d'ammoniac par mètre carré, puis on recouvre l'ensemble d'une couche de terre. Le compost est utilisable au bout de six mois.
l engrais vert. Cette méthode plus écologique » consiste à semer au printemps ou en automne une couverture végétale (vesce ou raygrass) que l’on enfouit par bêchage six mois plus tard. Cette technique, surtout valable pour le potager, enrichit le sol en azote et en potasse.
Les amendements calcaires
tout comme l’humus, le calcaire est un élément essentiel. Outre son rôle alimentaire, il ameublit les sols argileux active la décomposition des matières organiques, favorisant ainsi leur transformation en humus.
Les calcaires cuits. On les trouve dans le commerce sous forme de |chaux vive, de chaux grasse, de chaux maigre, de chaux hydraulique qui renferme de l’argile, ou de chaux magnésienne... La chaux vive est la plus facile à utiliser il son volume est peu important. Elle doit reposer une vingtaine de jours, par tas de 20 à '50 kg, sous une couverture de terre.
n enfouit la chaux en automne, au moins trois semaines avant les premières plantations.
Les calcaires crus. On les utilise dans les régions à dominante calcaire : produits marins, marnes calcaires ou craie friable. On peut aussi
exploiter des résidus dé sucreries qui contiennent jusqu'à 40 » de carbonate de chaux,
Les engrais
Une terre cuitivée -rÉgulièremnt s épuise vite et le fumier a lui n’est pas suffisant pour reconstituer
rarement optimale, ne correspond pas toujours aux besoins des plantes. Le travail préparatoire du jardinier va donc consister à fertiliser la terre, c'est-à-dire à recréer artificiellement un milieu favorable aux cultures en apportant massivement les éléments faisant défaut.
Les amendements organiques
Leur fonction est d’accroître et de conserver le taux d’humus du sol. En effet, l'humus constitue un facteur de fertilité essentiel : il améliore la structure du sol, retient l'eau en réduisant l’évaporation (il est hydrophile), réchauffe la terre (sa couleur sombre absorbe mieux les rayons du soleil) et renferme des éléments fertilisants.
Il y a quatre groupes d'amendement organique : les fumiers naturels, le fumier artificiel, le compost et l’engrais vert.
Les fumiers naturels. Ce sont les fumiers d'origine animale. Les déjections de la vache et du porc sont à la base des fumiers froids ; celles du cheval, du mouton et du lapin forment les fumiers chauds.
Le fumier artificiel. Il est composé d’une base de paille humide arrosée de sulfate d'ammoniac. La décomposition est achevée au bout de trois ou quatre mois.
On peut fabriquer du fumier artificiel dans un coin du jardin : une tonne de paille produit trois fois son poids de fumier. On procède par couches successives : une couche de paille humide (4 litres d’eau par kilo de paille), 200 g de sulfate d’ammoniac par mètre carré, puis une autre couche de paille que l'on arrose à nouveau. Il faut ensuite recouvrir le tout d'une couche de terre de 15 cm d'épaisseur.
Le compost. C'est un agrégat de tous les1 débris du jardin et de la maison capables de .fermenter : feuilles mortes, déchets de cuisine, vieux papiers, chiffons,' etc. Tous ces éléments doivent être déversés dans une fosse garnie de bois, de priques «u simplement d'un treillage de fil de fer galvanisé. On étend quatre lits: de déchets que l’on arrose couche après couche, de 200 g de sulfate d'ammoniac par mètre carré, puis on recouvre l'ensemble d'une couche de terre. Le compost est utilisable au bout de six mois.
l engrais vert. Cette méthode plus écologique » consiste à semer au printemps ou en automne une couverture végétale (vesce ou raygrass) que l’on enfouit par bêchage six mois plus tard. Cette technique, surtout valable pour le potager, enrichit le sol en azote et en potasse.
Les amendements calcaires
tout comme l’humus, le calcaire est un élément essentiel. Outre son rôle alimentaire, il ameublit les sols argileux active la décomposition des matières organiques, favorisant ainsi leur transformation en humus.
Les calcaires cuits. On les trouve dans le commerce sous forme de |chaux vive, de chaux grasse, de chaux maigre, de chaux hydraulique qui renferme de l’argile, ou de chaux magnésienne... La chaux vive est la plus facile à utiliser il son volume est peu important. Elle doit reposer une vingtaine de jours, par tas de 20 à '50 kg, sous une couverture de terre.
n enfouit la chaux en automne, au moins trois semaines avant les premières plantations.
Les calcaires crus. On les utilise dans les régions à dominante calcaire : produits marins, marnes calcaires ou craie friable. On peut aussi
exploiter des résidus dé sucreries qui contiennent jusqu'à 40 » de carbonate de chaux,
Les engrais
Une terre cuitivée -rÉgulièremnt s épuise vite et le fumier a lui n’est pas suffisant pour reconstituer
ses réserves. Il faut donc compléter son action par des apports d'engrais. Quatre types d'engrais sont employés pour le jardinage.
Les engrais azotés. Ils peuvent être d'origine animale ou végétale (sang, viande desséchée, laine, corne, guano, tourteaux, etc.) ou d'origine industrielle (engrais chimiques ou engrais de synthèse).
Les engrais phosphatés. Ils proviennent de sources industrielles (broyage de minerais), chimiques (action de l'acide chlorhydrique, phosphorique ou sulfurique), ou organiques (os broyés, puis traités à l'acide chlorhydrique).
Sauf exception, ces engrais concernent davantage la grande culture que les travaux du jardin.
Les engrais potassiques. Il s'agit essentiellement de cendres de bois non commercialisées, et de matières d'origine minérale (sylvinite d'Alsace) ou chimique (chlorure de potassium, sulfate de potasse ou bicarbonate de potasse). L'élément le plus intéressant pour le jardin est le sulfate de potasse, à action rapide, qui convient particulièrement aux cultures florales.
Les engrais composés. Ils se présentent sous la forme de poudre ou de granulés et combinent plusieurs éléments fertilisants. Le plus utile au jardin est le nitrate de potasse, contenant 13 % d'azote nitrique et 44 % de potasse. Il est très soluble, donc rapidement assimilable et convient parfaitement à la culture de toutes les fleurs.
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