Photinia - Pieris - Pittosporum - Potentille - Pyracantha - Rhododendron

Photinia

Parmi les quelque quarante espèces de photinias, deux sont couramment cultivées : P. glabra et P. ser-rulata. Il s’agit
d’arbustes au port dressé, aux très belles feuilles persistantes qui prennent une couleur vert brillant, une fois passé la phase de croissance au cours de laquelle elles sont entièrement rouges. P. glabra ne dépasse pas 3 m, tandis que P. serrulata s’élève à 7 m et porte des fruits rouges.

Un sol fertile, assez léger et une exposition chaude et ensoleillée sont indispensables aux photinias.

Pieris

L’espèce P: japonica est un petit arbuste de terre acide, fleurissant en mars ou avril, au feuillage persistant. Ses fleurs blanches, en panicu-les pendantes, éclairent les coins ombragés où elle se trouve à l’aise. Elle ne nécessite que de fréquents arrosages en été.

Pittosporum

Les pittosporums sont des arbustes dont la hauteur n’excède pas 5 m pour les espèces les plus élevées. Ils possèdent un très beau feuillage d’un vert sombre sur le dessus, plus clair dessous et portent, de mai à juillet, des fleurs qui exhalent un délicieux parfum d’oranger. Ils sont très courants dans le Midi sous forme de haies ou de massifs et fréquents dans les parties les plus tempérées de la côte océane.

En région méridionale on cultive essentiellement P. tobira. Il lui faut une nourriture riche (un compost de terre franche et de terreau), des arrosages fréquents l’été et une exposition bien éclairée. Ailleurs, on peut le cultiver en bac, en le mettant à l’abri, l’hiver.

Potentille (Potentilla)

La potentille compte des espèces arbustives ou ligneuses et des espèces herbacées, plantes vivaces qui ne sont pas traitées ici.

L’espèce P. fruticosa est un arbuste haut de 1,50 m, au port droit, qui, en vieillissant, se ramifie et s’étend pour former un buisson. Ses petites feuilles (pas plus de 3 cm) sont trifoliées et sa floraison jaune s’étale de mai à août. Parmi les variétés cultivées, on peut citer ‘Arbuscula’, de forme basse et large, dont la
floraison, d’un jaune intense, dure de mai jusqu’aux gelées. P. jackma-nii a la particularité de posséder des feuilles à sept folioles, pubes-centes au revers. La variété ‘Tange-rine’ porte des fleurs orangées; ‘Vilmoriniana’ fleurit en juin, en blanc crémeux.

Toutes les potentilles sont rustiques et se contentent de sols quelconques, sauf P. fruticosa qui n’aime pas le calcaire. Une exposition ensoleillée favorise la floraison.

Pyracantha

Cet arbuste se caractérise par ses rameaux épineux, ses feuilles persistantes, sa floraison blanche et ses fruits rouges ou orange. P. rogersia-na, aux fleurs blanches et aux fruits rouges qui restent en place tout l’hiver, est un arbuste qui conserve des qualités décoratives tout au long de l’année. P. angustifolia, dont la floraison blanche s’épanouit en mai et juin, peut atteindre 4 m. Ses fruits orangés apparaissent en octobre et ne tombent qu’en mars. P. atalantioides, au port plus élevé, fleurit également en mai ou juin. Ses fruits sont rouge écarlate. P. coccinea est le populaire « buisson ardent », très touffu, ne dépassant pas 3 m, et dont les fruits rouges ne tiennent que deux mois (septembre et octobre). Il est à l’origine de nombreuses variétés horticoles : ‘Kasan’, ‘Lalandii’, ‘Moret-ti’, qui est une forme naine, etc. L’espèce P. yunnanensis est surtout connue pour ses deux hybrides, 'Golden Glow’, aux grosses baies rouges et 'Orange Glow1, aux fruits orangé vif.

Rhododendron

De nombreux hybrides ont été créés à partir des espèces originales si bien qu’il existe actuellement un millier de rhododendrons. Aussi n’est-il pas inutile de recenser quelques-unes des espèces les plus intéressantes.

R. augustinii est un arbrisseau de moins de 3 m, aux feuilles lancéolées, à la floraison printanière variant du lilas clair au bleu violacé. R. catawbiense, large buisson, assez bas, porte des feuilles brillantes d’un beau vert foncé et des fleurs groupées en corymbes, d’un lilas légèrement touché de vert. Sauvage et peu cultivé, il a donné des clones dont les fleurs virent au rouge et qui ont, à leur tour, produit de nombreuses variétés rustiques. R ponticum atteint parfois 5 m. Il fleurit en juin, groupant ses fleurs pourpres en corymbes de belle taille. R. ferrugineum, nommé parfois « rose des Alpes », ne se rencontre que sur les sols acides. Ses fleurs rouge clair s’épanouissent au début de l’été. R. hirsutum est une plante calcicole de montagne, à la floraison rouge rosé. R. laetevirens, hybride de R. ferrugineum et de R. carolinianum, fait éclore des fleurs d’un très joli rose. Il est, de plus, extrêmement résistant. R. lap-ponicum est un rhododendron nain des régions subarctiques. R. hippo-phaeoides et R. impeditum fleurissent l’un et l’autre en avril, le premier en rose, le second en lilas. Ce sont également des arbustes bas, sinon nains, de même que R. russa-tum, qui ne dépasse guère 50 cm et fleurit en avril ou mai. Ses fleurs sont d’un violet profond, à gorge blanche. R. forrestii, quant à lui, est une espèce rampante. Il a donné naissance à de nombreux hybrides dont la taille des fleurs contraste avec la modestie du buisson qui les porte.

Les hybrides horticoles atteignent facilement 3 m de hauteur. Leur nombre défie rémunération et leurs origines sont parfois difficiles à définir. Qu’elles soient blanches, roses, lilas, mauves, violettes ou rouges,
leurs fleurs sont si nombreuses qu’elles éclipsent complètement le feuillage durant la floraison.

En règle générale, les rhododendrons aiment les sols acides. Il est souvent nécessaire d’enrichir la terre de culture par un mélange de terre de bruyère et de tourbe ou de terreau de feuilles. On obtient la plus belle floraison en situation mi-ensoleillée. Un arrosage peu abondant en période sèche est utile. Il est préférable de ne pas tailler les buissons mais de supprimer quotidiennement les fleurs fanées.

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