Notre temps a encore allongé la liste des marteaux diversement spécialisés, notamment avec le marteau pneumatique que nous voyons si souvent à l'œuvre dans les chantiers de voirie ou de construction. Nous ne l'entendons que trop, aussi fracassant pour les oreilles que pour le sol. Il est, il faut bien le dire, d'un maniement pénible, physiologiquement dangereux pour tes
ouvriers qui, outre le bruit, ont à supporter durant des heures son brutal tressautement sur place, en se cramponnant au manche de l'outil... Que d'instruments qui paraissent avoir été créés pour soulager la peine des hommes se montrent ainsi inhumains I L'air comprimé qu'on envoie au marteau, automatiquement admis au-dessus d'un piston pendant sa course motrice, projette violemment celui-ci sur l'outil de frappe ; admis au-dessous du piston pendant la course de retour, l'air comprimé le ramène en arrière. Sur le même principe fonctionne le marteau perforateur destiné à communiquer des mouvements de percussion et de rotation au fleuret exécutant un forage, et le marteau-piqueur utilisé par les mineurs. Moins lourd que le précédent, ce dernier est armé d'une tige d'acier pointue qui s'insère dans les fentes du massif de charbon, à condition que celui-ci soit assez tendre, et, se comportant comme un coin, en détache les morceaux.
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