Si nous ne commettons pas trop d'erreurs à table, comment expliquer les chiffres de l'obésité ? Est-ce parce que l'industrie agroalimentaire nous propose des produits de mauvaise qualité ?
L'hypothèse est plausible. Nos achats de nourriture ont en effet beaucoup changé ces trente dernières années : nous délaissons peu à peu les produits peu manufacturés au profit des plats cuisinés (en conserves et surgelés) et des produits sucrés, des variations qui pourraient induire des modifications notables des apports en nutriments.
La nature même de certains ingrédients soulève un problème de santé : huile de palme ou huile de copra, sirop de glucose, fructose, protéine de soja dans des boulettes de bœuf ou de poisson … L'impact négatif de ces ingrédients sur l'obésité est évident. Ce n'est pas seulement la faute de l'industrie agroalimentaire, l'obésité est multifactorielle.
D'autant que certains industriels travaillent bien ou cherchent à faire mieux. L'excès de sel alimentaire en particulier, dénoncé depuis des années à bien diminué dans les produits.
Mais la pression de l'environnement alimentaire industriel et publicitaire exerce une influence majeure sur les comportements parentaux. La promotion d'aliments trop salés, trop gras ou trop sucrés est montrée du doigt en France comme à l'étranger.
Si tant est qu'on sache résister aux tentations, on peut donc construire des repas avec de bons produits, frais ou préparé.
Mais encore faut-il pouvoir se les acheter… Car la qualité des aliments est directement liée à leur prix. Une alimentation équilibrée coute plus cher qu'une alimentation délétère. Un euro permet d'acheter plus de calories de cookies ou de chips que de carottes ou de viande. Or si, un nombre donné de calories apporte la même quantité d'énergie à l'organisme, il ne renferme pas les mêmes nutriments, vitamines, minéraux et oligoéléments. C'est une des raisons (mais pas la seule) pour laquelle les personnes qui ont le moins d'argent sont les plus touchés par l'obésité. Triste réalité.
Pourquoi la nourriture manufacturée coute-t-elle moins cher ? Il y a pourtant davantage de process et d'ingrédients. Bien manger demande en fait du temps, de l'argent et une certaine connaissance de l'alimentation. Du temps pour faire les courses et préparer à manger. De l'argent car la qualité est clairement corrélée au prix. Des connaissances pour s'organiser, s'appuyer sur des basiques et des surgelés ou composer avec les saisons. Si vous avez les 3, vous avez peu de risque d'etre en surpoids.
Ensuite vous devez absolument ajouter à ces 3, un 4eme élément qui est : une activité physique régulière pour toujours garder la ligne. Car le manque d'activité physique est notre point faible: en France et même ailleurs, les efforts se sont beaucoup portés sur l'alimentation, mais peu sur le sport
L'hypothèse est plausible. Nos achats de nourriture ont en effet beaucoup changé ces trente dernières années : nous délaissons peu à peu les produits peu manufacturés au profit des plats cuisinés (en conserves et surgelés) et des produits sucrés, des variations qui pourraient induire des modifications notables des apports en nutriments.
La nature même de certains ingrédients soulève un problème de santé : huile de palme ou huile de copra, sirop de glucose, fructose, protéine de soja dans des boulettes de bœuf ou de poisson … L'impact négatif de ces ingrédients sur l'obésité est évident. Ce n'est pas seulement la faute de l'industrie agroalimentaire, l'obésité est multifactorielle.
D'autant que certains industriels travaillent bien ou cherchent à faire mieux. L'excès de sel alimentaire en particulier, dénoncé depuis des années à bien diminué dans les produits.
Mais la pression de l'environnement alimentaire industriel et publicitaire exerce une influence majeure sur les comportements parentaux. La promotion d'aliments trop salés, trop gras ou trop sucrés est montrée du doigt en France comme à l'étranger.
Si tant est qu'on sache résister aux tentations, on peut donc construire des repas avec de bons produits, frais ou préparé.
Mais encore faut-il pouvoir se les acheter… Car la qualité des aliments est directement liée à leur prix. Une alimentation équilibrée coute plus cher qu'une alimentation délétère. Un euro permet d'acheter plus de calories de cookies ou de chips que de carottes ou de viande. Or si, un nombre donné de calories apporte la même quantité d'énergie à l'organisme, il ne renferme pas les mêmes nutriments, vitamines, minéraux et oligoéléments. C'est une des raisons (mais pas la seule) pour laquelle les personnes qui ont le moins d'argent sont les plus touchés par l'obésité. Triste réalité.
Pourquoi la nourriture manufacturée coute-t-elle moins cher ? Il y a pourtant davantage de process et d'ingrédients. Bien manger demande en fait du temps, de l'argent et une certaine connaissance de l'alimentation. Du temps pour faire les courses et préparer à manger. De l'argent car la qualité est clairement corrélée au prix. Des connaissances pour s'organiser, s'appuyer sur des basiques et des surgelés ou composer avec les saisons. Si vous avez les 3, vous avez peu de risque d'etre en surpoids.
Ensuite vous devez absolument ajouter à ces 3, un 4eme élément qui est : une activité physique régulière pour toujours garder la ligne. Car le manque d'activité physique est notre point faible: en France et même ailleurs, les efforts se sont beaucoup portés sur l'alimentation, mais peu sur le sport
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