S'il est bon que la technique reste soumise à la conception et à
l'imagination, il n'en est pas moins vrai qu'un certain nombre de facteurs matériels conditionnent l'organisation générale d'un jardin.
Les proportions idéales
La forme idéale d'un jardin d'agrément est un rectangle deux fois plus long que large : imaginons un espace moyen d’une largeur de 20 m sur rue et d'une longueur de 40 m soit 800 m2. Cependant, il est très rare que de telles conditions soient réunies du fait du prix élevé du terrain à bâtir ou des contingences de l’environnement. C’est ainsi que les jardins de lotissement, souvent de forme irrégulière et très exigus,
ne conviennent guère à l’élaboration d'un ensemble harmonieux. Il faudra alors compter sur la magie d'une haie bien placée, d'un arbre ou d'un massif de fleurs pour corriger un terrain, quelle que soit sa forme, et lui donner de nouvelles proportions. Pour cela, le jardinier dispose d'un certain nombre d'astuces.
Le relief du sol
À surface égale, un jardin parfaitement plat paraîtra plus petit et peu profond comparé à un jardin sur plusieurs niveaux. Or une dénivellation de 15 à 20 cm suffit parfois à rompre la monotonie et accentue l'ampleur d’un terrain. C’est pourquoi, dès le début de la construction de la maison, il faudra prévoir
l'imagination, il n'en est pas moins vrai qu'un certain nombre de facteurs matériels conditionnent l'organisation générale d'un jardin.
Les proportions idéales
La forme idéale d'un jardin d'agrément est un rectangle deux fois plus long que large : imaginons un espace moyen d’une largeur de 20 m sur rue et d'une longueur de 40 m soit 800 m2. Cependant, il est très rare que de telles conditions soient réunies du fait du prix élevé du terrain à bâtir ou des contingences de l’environnement. C’est ainsi que les jardins de lotissement, souvent de forme irrégulière et très exigus,
ne conviennent guère à l’élaboration d'un ensemble harmonieux. Il faudra alors compter sur la magie d'une haie bien placée, d'un arbre ou d'un massif de fleurs pour corriger un terrain, quelle que soit sa forme, et lui donner de nouvelles proportions. Pour cela, le jardinier dispose d'un certain nombre d'astuces.
Le relief du sol
À surface égale, un jardin parfaitement plat paraîtra plus petit et peu profond comparé à un jardin sur plusieurs niveaux. Or une dénivellation de 15 à 20 cm suffit parfois à rompre la monotonie et accentue l'ampleur d’un terrain. C’est pourquoi, dès le début de la construction de la maison, il faudra prévoir
'utiliser la terre de déblai pour créer des plans successifs. Un relief architectural s'obtient soit par des dénivellations limitées par des murets de soutènement, soit par des talus de plantations basses à fort enracinement, qui retiennent la terre. Par ailleurs, les effets de perspective sont étroitement liés au relief général du sol. C'est ainsi qu'un terrain en pente descendante donne de la profondeur tandis qu'un jardin montant la réduit légèrement.
Les clôtures et les allées
Les clôtures et les allées contribuent également à la conception du décor. Sans renier leurs diverses fonctions utilitaires, on pourra les utiliser pour corriger les imperfections d'un terrain ou pour isoler certaines parcelles, comme l’aire de jeux des enfants, le coin réservé à la culture des fleurs à couper ou la cabane de rangement des outils et sièges de jardin.
À la manière d'un décor de théâtre, on peut créer l’illusion de l'espace en fermant un côté du jardin par une allée d'arbres ; l'œil se dirigera tout naturellement vers une ouverture sur l'horizon dont l’emplacement aura été soigneusement choisi. Une plantation d’arbustes ou d'arbres sur le côté droit, par exemple, arrêtera la vue et, par opposition, donnera l’impression d'une perspective lointaine sur le côté gauche, où les plantations, plus éloignées, seront disposées en rideaux successifs. Dans une composition de cet ordre, les couleurs jouent un rôle très important par l'alternance de teintes neutres (feuillages) et de taches vives (fleurs).
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