de climat : océanique, méditerranéen et continental. La diversité des conditions climatiques au sein du pays est telle que, suivant les régions, des écarts de prés de deux mois sont enregistrés dans le cycle végétatif d’une même - plante (voir carte). Les frontières entre les zones climatiques ne sont pas très nettes et varient en fonction des conditions météorologiques passagères. Par ailleurs, au sein d'une même zone climatique, on note des différences sensibles en fonction de la localisation et de l’altitude, tan-
dis qu’une infinité de caractères locaux crée une grande diversité de microclimats.
Le climat océanique
Ce climat règne sur la majorité du territoire, limité à l'est, par les Vosges, au sud, par la barrière du Massif central. Les écarts saisonniers de température étant atténués par l’air marin, le climat est relativement doux et humide tout au long de l'année.
Le climat méditerranéen
Ce type de climat suit le pourtour de la Méditerranée et s'étend sur une centaine de kilomètres à l'intérieur des terres. La température est douce en hiver, élevée en été, et l’ensoleillement est important.
Le climat continental
Surtout sensible dans les régions de l’est du pays, le climat continental est caractérisé par des saisons très contrastées : hivers rigoureux et étés souvent torrides.
Les microclimats
Par définition, les microclimats n affectent qu’un tout petit territoire. De nombreux facteurs concourent à leur formation : un accident de terrain, la proximité d’un cours d’eau ou d'une zone forestière suffisent à modifier température et humidité en jouant sur l'orientation des vents, les précipitations, le rayonnement du soleil et la conduction de la chaleur (par exemple, un sol sombre absorbe davantage de chaleur qu'un sol clair).
En montagne, l’hiver, quand le ciel est dégagé et que le vent ne souffle pas, l'écart de température entre les versants sud et nord peut atteindre 40 °C. Le phénomène d'inversion des températures produit par une forme de relief crée aussi un microclimat : ainsi, dans les vallées encaissées, l’air froid, plus lourd que l'air chaud, s'accumule dans les zones de plus basse altitude, soumises pourtant normalement à des températures plus élevées que les versants avoisinants.
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