Le jardinage est un véritable métier qu’il faut aborder avec une certaine modestie. Comme dans tout apprentissage, il est
nécessaire de pratiquer d'abord les opérations de base : le bêchage, l’émiettage, l'apport d’engrais, les amendements, la préparation des plates-bandes et des planches du potager. On peut passer ensuite aux travaux quotidiens : le nettoyage, le désherba-ge, la taille, le semis, le repiquage, et peut-être même le greffage. Toutes ces opérations se pratiquent en leur temps, au rythme des saisons.
Le bêchage consiste à prélever, sur une épaisseur de 10 à 30 cm, des blocs de terre arable et à les retourner de telle sorte que la partie en profondeur vienne en surface, tandis que la couche superficielle, occupée le plus souvent par des herbes et des débris végétaux, se trouve enfouie. Le bêchage équivaut à un labourage léger.
Les conséquences bénéfiques
Le bêchage améliore la structure du sol en réduisant les effets de tassage; il enfouit les substances nutritives pour les mettre au niveau des racines; il stimule les micro-
organismes qui vivent dans la nouvelle couche superficielle. Le bêchage facilite aussi l'assimilation par le sol du fumier, des engrais chimiques lents, des amendements calcaires ou de la terre rapportée. Par ailleurs, il contribue à détruire les mauvaises herbes qui lentement se décomposent sous la nouvelle couche superficielle ; il permet également d'extirper les racines traçantes qui propagent des herbes nuisibles et prélèvent les aliments du sol à leur profit; enfin il nivelle la
nécessaire de pratiquer d'abord les opérations de base : le bêchage, l’émiettage, l'apport d’engrais, les amendements, la préparation des plates-bandes et des planches du potager. On peut passer ensuite aux travaux quotidiens : le nettoyage, le désherba-ge, la taille, le semis, le repiquage, et peut-être même le greffage. Toutes ces opérations se pratiquent en leur temps, au rythme des saisons.
Le bêchage consiste à prélever, sur une épaisseur de 10 à 30 cm, des blocs de terre arable et à les retourner de telle sorte que la partie en profondeur vienne en surface, tandis que la couche superficielle, occupée le plus souvent par des herbes et des débris végétaux, se trouve enfouie. Le bêchage équivaut à un labourage léger.
Les conséquences bénéfiques
Le bêchage améliore la structure du sol en réduisant les effets de tassage; il enfouit les substances nutritives pour les mettre au niveau des racines; il stimule les micro-
organismes qui vivent dans la nouvelle couche superficielle. Le bêchage facilite aussi l'assimilation par le sol du fumier, des engrais chimiques lents, des amendements calcaires ou de la terre rapportée. Par ailleurs, il contribue à détruire les mauvaises herbes qui lentement se décomposent sous la nouvelle couche superficielle ; il permet également d'extirper les racines traçantes qui propagent des herbes nuisibles et prélèvent les aliments du sol à leur profit; enfin il nivelle la
surface du sol pour préparer semis et plantations.
La fourche-bêche.La bêche est employée dans les terres faciles ; la fourche-bêche, dans les sols lourds ou ceux dont la couche superficielle forme une croûte dure par suite de la sécheresse. Elle présente l'avantage de ne pas endommager les racines quand on doit travailler le sol entre les végétaux et ses dents séparées permettent d'émiet-ter facilement la motte extraite.
La technique du bêchage
Pour obtenir de bons résultats, il faut tout d'abord ouvrir une jauge d'un côté du terrain, c'est-à-dire creuser une tranchée de la profondeur souhaitée. Le long de cette jauge, on prélève des bandes de mottes de terre que l’on retourne complètement. L'une après l'autre, çes bandes de terre comblent la jauge qui se déplace ainsi peu à peu vers l'autre extrémité du terrain où elle sera aplanie. Si l'on doit défoncer le sol sur une profondeur de deux fers de bêche (ou plus), il convient d'ouvrir une double jauge et de superposer les mottes extraites dans l'ordre indiqué (cf. dessin). Le bêchage n'est pas un exercice de tout repos : aussi il est recommandé de mesurer précisément ses capacités de résistance, surtout dans les premiers temps, lorsque l'on n'a pas encore assimilé l'économie des gestes. Bêcher un carré de 10 m de côté constitue un premier exercice pour acquérir les automatismes nécessaires et juger de l'étendue de ses possibilités. Un bon conseil : prendre son temps. Le jardinage est une activité qui ne souffre pas la précipitation...
L’époque du bêchage
L'époque du bêchage varie selon le résultat recherché et le type de culture. Sur un terrain inculte ou dans un potager, on bêche fréquemment en automne ou au début de l’hiver, afin que le gel et la pluie agissent sur la terre en favorisant
son émiettement. Dans cette perspective, on évitera de briser les' mottes retournées, car elles seraient alors beaucoup plus vulnérables aux intempéries.
Si le bêchage n’a pu être pratiqué avant l’hiver (dans le cas d’un premier labourage préparatoire réalisé en automne, par exemple), il peut être effectué au printemps, Il est alors nécessaire de briser les mottes, aussitôt retournées, d’un bon coup de fer de bêche ; sinon le soleil durcirait rapidement la terre retournée et rendrait l’émiettage beaucoup plus pénible. Toutefois, dans le cas de sols particulièrement humides, il est nécessaire de bêcher au printemps, car les pluies d’automne transformeraient le terrain en marécage.
Le bêchage sans retournement.
C'est une opération courante pratiquée au cours de la belle saison, afin d'effectuer le remplacement de plantations. Deux ou trois jours de repos suffisent pour que le sol soit prêt à accueillir les nouveaux hôtes.
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