tige.
Nomenclature. En botanique, ensemble des termes employés pour nommer les végétaux, les décrire et les classer d’après leur filiation. Il est parfois très difficile, même pour .un professionnel, de s’y retrouver dans les noms attribués aux plantes. Les codes internationaux actuellement en vigueur recommandent des règles destinées à mettre un peu d’ordre dans la nomenclature courante. Le Code international de nomenclature des plantes cultivées s’applique aux plantes agricoles et forestières. Il recommande de désigner chaque plante par deux mots latins, qui marquent, dans l’ordre, le genre et l’espèce.
Exemple : Àllium porrum désigne le poireau. Pour la variété cultivée, ce binôme latin est suivi de l’abréviation cv (voir le mot cultivar), puis d’une appellation imagée déterminant la variété : par exemple, Allium porrum cv Géant précoce, ou plus simplement Allium porrum « Géant précoce ».
Nouaison. Début de la croissance d’un fruit. Quand celui-ci se consolide sur son pédoncule, l’arboriculteur sait que la fécondation a eu lieu. Lorsque la nouaison n’a pas lieu, l’embryon se flétrit et tombe. On parle alors de coulure.
Œil. Jeune bourgeon terminal ou axillaire d’une planté. En arboriculture fruitière, l’œil à bois peut évoluer différemment selon la sève qu’il reçoit.
Oligo-élément. Corps simple, tel que le cuivre, le manganèse ou le fer, actif à des doses infinitésimales et utile, voire indispensable, à la croissance des plantes. L’absence de certains oligo-éléments provoque des carences (voir ce mot).
Pagoscope. Appareil destiné à estimer les risques de gel nocturne au moyen de la lecture des températures fournies, d’une part, par un thermomètre mouillé, d’autre part, par un thermomètre sec.
Paillage. Opération consistant à recouvrir le sol au pied des plantes avec de la paille ou tout autre matériau, pour les protéger et favoriser leur croissance. Le paillage permet de limiter l’évaporation de l’eau pendant la saison chaude, d’échauffer la terre au printemps et d’éliminer les mauvaises herbes.
Palissage. Fixation des rameaux d’un végétal sur un support (fil de fer, treillis de bois, etc.) pour permettre la croissance de la plante en hauteur. Le palissage est indispensable pour toutes les espèces dites grimpantes qui sont démunies d’organes d’accrochage naturels. C’est le cas, par exemple, de certains rosiers.
Palmette. Forme donnée aux arbres fruitiers en espalier.
Pédoncule. Tige allongée supportant une fleur isolée. Dans le langage courant on parle de « queue » d’une fleur ou d’un fruit. La tige qui supporte une inflorescence composée se nomme pédicelle.
pH. Potentiel hydrogène. Sa valeur définit l'acidité ou l’alcalinité d’un sol, selon la proportion d’ions d’hydrogène libres qu’il contient. Un sol neutre a un pH de 7 ; au-dessus, il est alcalin ; au-dessous, il est acide.
Peignage. Opération effectuée après la tonte d’une pelouse à l’aide d’un balai métallique à lames souples ou d’un balai de bambou.
Persistant. Se dit d’un feuillage dont la durée de vie est supérieure à une saison de végétation et qui se renouvelle partiellement tous les ans, par opposition au feuillage caduc (voir ce mot).
Pesticide. D’origine anglo-saxonne, ce terme est l’équivalent de l’expression française : produit antiparasitaire à usage agricole.
Les pesticides contiennent des substances destinées à combattre
les maladies des plantes, qu’elles soient causées par les insectes, les virus ou les champignons.
Pétiole. Partie de la feuille qui unit le limbe à la tige. Il peut être de longueur variable, voire inexistant : dans ce cas, la feuille est dite sessile.
Photosynthèse. Synthèse de matière organique, rendue possible par l’énergie lumineuse absorbée par les plantes chlorophylliennes. Pendant la journée, en présence d’eau, a lieu le processus d’assimilation du gaz carbonique. Le carbone est conservé et combiné avec d’autres éléments pour fabriquer des sucres, tandis que l’oxygène est rejeté.
Pincement. Sectionnement de l’extrémité de certains rameaux pour favoriser le développement des bourgeons, d’autres rameaux ou des fruits.
Pivotante. Se dit d’une racine qui s’enfonce verticalement dans le sol. •
Planche. Parcelle, généralement carrée, que le jardinier réserve à la culture d’une plante potagère particulière. Un potager comporte un certain nombre de planches, limitées par des passages (les dérayures), ce qui permet de varier les cultures et de les entretenir plus facilement.
Plombage. Action de plomber, c’est-à-dire de tasser superficiellement le sol après le semis, avec une batte ou un rouleau. Le plombage a pour objet de faire adhérer les graines au sol.
Podzols. Sols pauvres et secs. Après enrichissement, l’arboriculture fruitière en tire un meilleur parti que les plantes annuelles.
Poquet. Petite cavité aménagée dans le sol pour semer ou planter un végétal, parfois remplie d’un substrat de culture.
Pralinage. Opération précédant une plantation et consistant à tremper les racines nues d’un arbre ou d’un arbuste dans une bouillie préparée avec de l’argile, de l’eau et de la bouse de vache. On peut aussi pratiquer le pralinage pour les graines et les tubercules. On utilise alors un enduit spécifique.
Pubescent. Se dit des plantes dont certains éléments sont recouverts de poils très fins.
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