est le terreau que l’on trouve sans difficulté dans le commerce (il porte la mention NF U 44 551), mais il est possible d’obtenir des mélanges plus élaborés en y incorporant des amendements ou des composts.
Les terreaux
Les terreaux se présentent sous deux formes, brute ou tamisée, et sont classés en fonction de leur aptitude à nourrir un nombre d’espèces plus ou moins grand. En règle générale, plus ils sont acides et plus leur valeur nutritive est limitée.
Les terreaux acides. Le plus acide de tous est le terreau de sapinière dont l’emploi est réduit à quelques plantes acidophiles. Il est formé par la décomposition des feuilles de conifères dans le sable des sous-bois. D’une utilisation plus ancienne et plus répandue, la terre de bruyère est également acide; elle est constituée par un mélange de sable et de feuilles décomposées.
Les terreaux neutres. En incorporant de la tourbe à la terre de bruyère, on fait tomber le taux d’acidité naturelle de celle-ci jusqu’à obtenir une neutralité parfaite. Sous sa formé brute ou tamisée, cette terre composée, que l’on désigne sous le nom de terre de bruyère tourbeuse, convient à toutes les plantes d’intérieur. Il en est de même des terreaux de tourbe, dont la couleur varie du blond au noir et qui sont parfois légèrement acides, mais le plus souvent neutres. Les terreaux de ce type vendus dans le commerce sont souvent enrichis d’engrais divers.
Amendements et composts
Si les terreaux sont à la base des substrats pour la culture des plantes d’intérieur, ils ne peuvent être employés seuls. On doit donc les mélanger avec des amendements humiques, des engrais organiques ou des composts qui sont des mélanges de matières qu’on laisse fermenter. Ces produits du commerce sont étiquetés NF 44 051.
Les amendements d'origine végétale. Largement diffusés dans le commerce, ils sont de composition variable selon les fabricants. On y trouve aussi bien des fumiers de ferme que des algues marines.
Les amendements d'origine animale. Ils sont produits à partir de déchets de poissons. Très utiles pour les plantes assimilant beaucoup de magnésie, ils sont limités dans leur emploi à cause de leur odeur désagréable.
Les composts de feuilles. Bien qu’ils acidifient le terreau neutre, les composts de feuilles ont l’avantage d’être légers, leur densité avoisi-nant 0,6. Or la faible densité des substrats est un facteur important, car le poids des conteneurs ne doit pas être trop élevé pour permettre leur déplacement. Les meilleurs composts sont issus de la décomposition des feuilles de chêne, de hêtre ou de châtaignier. Depuis peu, on en trouve dans le commerce formés par la décomposition des écorces et des déchets de bois. Ce sont des couvertures de sol intéressantes qui, en deux ou trois ans, setransforment à leur tour en terreau. Si terreaux, amendements et composts sont la base des substrats, ils sont rarement utilisés tels quels. Il convient donc de faire des mélanges dans des proportions variant d’un groupe de plantes à l’autre.
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