dans du vitriol. Par la suite, on eut d’autres ennuis avec rutilisation du phosphore blanc (toxique). De progrès en progrès, on en est venu aux procédés actuels. Parmi les millions de gens qui les utilisent journellement, combien savent exactement ce qui se trouve au bout de ce brin de bois blanc en forme de parallélépipède, nommé allumette, et qui permet, par friction sur un frottoir adhoc, de l’enflammer? Au vrai, il s’agit d’une composition assez complexe, puisque le bouton d’une allumette du S.E.I.T.A.. déposé sur son extrémité préalablement paraffinée, ne comprend pas moins de six produits différents, soit chlorate de potassium, bioxyde de manganèse, bichromate de potassium, sulfure dantimoine. gélatine et verre en poudre. Ces allumettes « de sûreté » ne peuvent pas s’enflammer sur une surface rugueuse quelconque comme les allumettes d’hier à tige soufrée. Avec elles, il est nécessaire de recourir à un frottoir spécial — celui de la boite dans laquelle elles sont vendues — dont le gratin est constitué de phosphore amorphe et d’un abrasif agglomérés par de la gomme. Cela fait au total, comme on voit, beaucoup d’ingrédients, moyennant quoi nos allumettes « marchent » à coup sûr et seulement à bon escient.
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