écluse Les écluses constituent des ascenseurs hydrauliques, puisque faits d'eau... Elles permettent aux bateaux circulant sur les canaux de franchir les dénivellations. A chaque écluse, ils gravissent ou descendent une marche, et les biefs successifs forment ainsi les degrés d'un immense escalier. C'est grâce aux écluses qu'en France les monts du Charolais
, par exemple, n'offrent pas d'obstacle aux bateaux qui vont de Chalon-sur-Saône (altitude : 172 m) à Digoin (226 m), en s'élevant jusqu'à 301 m, altitude maximale du canal. Une écluse comprend un bassin ou sas, portion du canal de 50 m de long environ, de 6 m de large, limitée par de solides portes métalliques, P1 et P4. (Certaines ont des dimensions bien plus grandes, comme celles du canal de Panama, ou comme l'écluse Saint-Pierre à Donzère-Mondragon.) Le sas sépare le bief d'aval, B1, du bief d'amont, B4, le niveau de celui-ci étant supérieur de quelque 3 m au niveau de celui-là. Si l'on veut faire monter un bateau de B1 en B4, on met en communication B1, avec le sas, soit à l'aide de vannes situées à la partie inférieure des portes, soit (dans les écluses modernes) au moyen d'aqueducs. Quand le niveau de l'eau est le même dans le sas et dans B1, on peut ouvrir les portes P1, et le bateau entre dans le sas. Les portes P1 refermées, sas et B4 sont mis à leur tour en communication. Le niveau de l'eau monte dans le sas, et le bateau s'élève avec lui. Finalement, le niveau devient le même dans le sas et en B4. Les portes P4 peuvent s'ouvrir et le bateau poursuit son chemin.
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