s portant quatre coupelles. Ce dispositif tourne, bien entendu, d'autant plus vite que la vitesse du vent est plus grande. Il est d'abord étalonné en soufflerie. Un compteur indique le nombre de rotations par seconde, et l'on en déduit aisément la vitesse du vent. Il existe un appareil plus perfectionné. Un aimant, solidaire du moulinet, tourne entre des bobines. Il y engendre un courant induit dont on mesure la valeur au moyen d'un ampèremètre installé à quelque distance, dans la salle d'observation. Le cadran de celui-ci ayant été gradué, après étalonnage, en mètres/ seconde, on obtient immédiatement le résultat par lecture directe. Il existe un autre type d'appareil, l'anémomètre à fit chaud, dont le principe est tout différent et qui peut servir à mesurer non seulement la vitesse du vent, mais la vitesse d'écoulement de divers fluides gazeux. Il est constitué d'un filament métallique, en platine ou en nickel, chauffé par un courant électrique. Placé dans un courant d'air ou de gaz, le fil se refroidit d'autant plus que l'écoulement est plus rapide. Sa résistance varie selon le courant électrique qui le parcourt. La mesure de la valeur de ce courant donne la vitesse de l'écoulement. La température du fil pouvant varier très vite, on dispose ici d'un appareil particulièrement sensible, capable de suivre de rapides variations de vitesse; et c'est pourquoi l'anémomètre à fil chaud est utilisé, notamment, pour l'étude des phénomènes de turbulence. Le badin est un autre type d'anémomètre, utilisé à bord des avions pour mesurer leur vitesse par rapport à l'air qu'ils traversent. Il comporte une sonde de pression, reliée à un manomètre différentiel placé sur le tableau de bord.
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