Pour faire tenir des systèmes de fixation sur des plaques de plâtre (cloisons creuses ou doublage de murs), des chevilles et des crochets spéciaux ont été mis au point. Nous présentons ici les plus répandus. Imaginons que l'on veuille fixer des équerres dans une paroi creuse afin d'y
poser des étagères. Il faut d’abord tracer sur le mur un axe vertical à l'emplacement de chaque équerre, puis un repère horizontal afin qu'elles soient au même niveau. Sur les axes, on repère remplacement des trous destinés à recevoir les fixations, puis on perce à ces endroits, sur toute l'épaisseur de la cloison, des orifices de même diamètre que les fixations
prévues (ce type de cloison en plâtre est facile à percer).
Le piton à ressort (flg. 1a), qui comporte deux ailettes maintenues écartées par un ressort, prend appui derrière la paroi (fig. 1b). Pour passer les pitons dans leur trou. Il faut replier les ailettes. Pour obtenir un accrochage plus solide, mieux vaut positionner les ailettes dans le sens de l'axe vertical.
Ce système de pitons à ressort peut également servir pour assurer une suspension dans un plafond creux (flg. 2).
Le piton à bascule, de même usage
que le piton à ressort, est composé d’une ailette qui pivote pour entrer dans le trou de la cloison (fig. 3).
On peut également utiliser une cheville en caoutchouc, vendue avec une vis, et qui, Introduite dans le trou, vient se bloquer derrière la cloison à mesure que l'on visse (fig- 4).
Il existe d'autres chevilles en plastique, dites chevilles à expansion. Celles-ci sont utilisables à la fois sur murs pleins et sur cloisons creuses. Dans la deuxième solution, le vissage prolongé produit une torsion de la cheville qui vient se bloquer contre la paroi (fig. 5).
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