graminées. Par temps sec, il faut arroser régulièrement pendant un mois, en répartissant bien l’eau sur toute la surface ensemencée afin d’obtenir une levée régulière.
• Quand le gazon nouveau atteint 10 cm, on tond une première fois en réglant la lame de coupe à 5 cm au-dessus du sol. Puis, au rouleau, on provoque le tallage des pousses, c’est-à-dire la prise de tiges secondaires qui s’enracinent à leur tour.
• Huit jours plus tard, il faut tondre à nouveau, et faire un autre roulage.
• On laisse encore s’écouler huit jours avant la troisième tonte, suivie cette fois d’un épandage de nitrate de soude à 20 %, à raison de 20 g par mètre carré. Il faut veiller à bien disperser l'engrais pour éviter les concentrations qui brûleraient les jeunes herbes.
Si des mauvaises herbes apparaissent, on attendra deux mois avant d’utiliser un herbicide, la pelouse sera alors assez solide pour supporter le traitement. Entre-temps, les tontes ralentiront la croissance des herbes sauvages.
Durant les premières semaines, on arrosera régulièrement en veillant à ne pas détremper le sol.
Une fois le tapis végétal constitué, il restera à l’entretenir pour conserver une belle pelouse.
La tonte
Pendant la période de croissance, d’avril à septembre, la tonte doit être régulière. On attendra que l’herbe atteigne entre 5 et 10 cm de hauteur pour effectuer un nouveau passage de la tondeuse. En été, cela correspond à une périodicité d’une semaine environ. Il ne faut pas oublier de vérifier souvent laffutage des lames de la tondeuse : elles doivent être toujours bien aiguisées pour couper l’herbe sans arracher les racines.
Le roulage
Le roulage est utile pour donner de lépaisseur à la pelouse, mais il ne faut pas en abuser. Comme le tassage de la terre se produit naturellement, un excès de roulage contribuerait à asphyxier les racines.
L’arrosage
Si l'on veut conserver la couleur des pelouses durant la belle saison, un arrosage régulier est indispensable. Les installations d’arrosage automatique couplées à un pluviomètre
sont intéressantes, mais d’un prix encore élevé. Le tuyau perforé est très pratique, mais exige de nombreux déplacements pour une bonne répartition de l’arrosage.
Pour la plupart des pelouses, deux arrosages hebdomadaires sont suffisants, à raison de 10 à 15 litres d’eau au mètre carré.
L’aération
Il convient d’aérer les pelouses deux fois dans l’année, à l’automne et au printemps. Si la terre est très lourde, on doit pratiquer une aération supplémentaire en été.
On se servira d’un rouleau garni de pointes pour les grandes surfaces, de patins cloutés pour les pelouses petites ou moyennes.
La nourriture
Après la dernière tonte, en octobre ou novembre, il faut profiter des opérations d’aération ou de scarification pour enrichir le sol : amendement organique ou bien apport de terreau, et épandage d’un engrais spécifique pour pelouse.
La lutte contre les maladies
Fourmis et taupes peuvent déranger l’ordonnance d’une pelouse, mais il est facile de se prémunir contre ces ennemis en utilisant des produits chimiques appropriés.
En revanche, il existe des maladies particulières aux pelouses dont le diagnostic n’est pas toujours simple à établir.
Le jaunissement de l’herbe. Il est, en règle générale, la première manifestation alarmante. Le jaunissement peut provenir :
• d’un manque d’eau, si la terre est légère et perméable ;
• d’un mauvais drainage, si la terre est lourde et la pelouse non rigoureusement plane.
Mais, quelquefois, il est impossible d’incriminer la sécheresse. Il faut alors apporter au sol du sulfate d’ammoniac, à raison de 20 g au mètre carré, au printemps et en automne. L’apport de sulfate sera répété deux ou trois fois, à un mois d’intervalle.
Champignons et mousses. Les uns
et les autres peuvent affecter la santé de la pelouse.
• Une maladie cryptogamique, la fusariose, provoque l’apparition de taches brunes en période humide. L’application d’un produit approprié permet d’y remédier.
• D’autres champignons peuvent être responsables d’une maladie : des cercles pelés apparaissent au milieu de la pelouse. Il faut alors aérer les endroits attaqués et les traiter avec du sulfate de cuivre : 100 g pour un arrosoir de 20 litres.
• La mousse peut également faire une apparition imprévue. On aérera les endroits atteints et l’on arrosera avec un produit antimousse. On peut aussi épandre 10 g de sulfate de fer par mètre carré. Dès que la mousse noircit, il faut l’enlever à l’aide d’un râteau souple.
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