simples.
La préparation du sol
Comme toujours au jardin, cette opération est essentielle pour la réussite finale.
Une fois le terrain mis en forme, il faut le bêcher sur une profondeur de 20 à 30 cm et le nettoyer complètement. Dans certains cas, il faudra envisager de changer totalement la terre.
On s’efforcera de ne laisser ni caillou ni mauvaise herbe sur toute l’étendue de la future pelouse. Pour y parvenir, il est parfois nécessaire
de tamiser la terre, ce qui n’est d’ailleurs pas une mince affaire. Pour nettoyer, il faut retirer tous les débris, minéraux et végétaux, et détruire systématiquement les racines des adventices : chiendent, chardons, pissenlits, liserons, etc. On ne peut obtenir un beau gazon que si l'on dispose d’un sol excellent et bien préparé, sur au moins 20 cm de profondeur. Dans presque tous les cas, il faut envisager de modifier la composition du sol.
• Si la terre est trop calcaire, on ajoutera 500 g de tourbe acide par mètre carré.
• Une terre trop légère recevra 500 g de compost ou de tourbe par mètre carré.
• En revanche, une terre trop compacte sera allégée par un mélange de tourbe et de sable de rivière, à raison de 1 kg de tourbe pour 500 g de sable.
• Une terre trop acide sera amendée par 200 à 500 g d’un mélange de compost alcalin et de calcaire broyé. La détermination du pH du sol est indispensable dans ce cas.
Outre les amendements, le sol doit être enrichi par un engrais dénommé « 6-8-12 », à raison de 120 g par mètre carré, et contenant : 6 % d’azote, 8 % de phosphore et 12 % de potasse.
Les opérations de préparation s’étalent sur un mois, à compter du moment où le sol est nettoyé. C’est aussi le temps qu’il faut aux herbes sauvages, qui auraient échappé à l’élimination, pour sortir de terre. Après un ultime nettoyage, on procède au plombage de la future pelouse sur toute sa surface, en utilisant une batte, un rouleau, ou tout simplement les pieds si la pelouse est petite. On effacera soigneusement les petites dénivellations du terrain pour rendre l’entretien plus aisé. À cette fin, on se servira d’une griffe ou d’une fourche crochue, puis on passera à nouveau le rouleau pour obtenir une surface parfaite.
Les semis
Pour semer, il convient de choisir une journée assez chaude, sans vent et avec un ciel bien dégagé. Dans un premier temps, il faut cerner la surface de la future pelouse en traçant un sillon avec la pointe d’une serfouette. Dans ce sillon, on sème serré et on recouvre aussitôt. La future bordure est prête. Ensuite, à l’intérieur du périmètre ainsi défini, on sème à la volée ou avec un semoir à manivelle 2 ou 3 kg de graines pour 10 mètres carrés. Juste après, on griffe légèrement la surface ensemencée, puis on plombe à nouveau au rouleau, dans les deux sens. Cette opération terminée, il faut arroser en pluie fine, puis épan-dre un mélange tamisé : une moitié de terre fine, un quart de terreau, un quart de compost. Il ne reste plus ensuite qu’à protéger les graines de l’appétit des oiseaux. À cet effet, on tendra sur de petits piquets un fin filet de Nylon sur toute la surface de la pelouse. On obtiendra ainsi une bonne protection, meilleure que celle des épouvantails en tout genre qui se révèlent inefficaces si on ne les change pas de place chaque jour.
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