LES ENNEMIS DU JARDÍN

Les plantes cultivées sont soumises à bien des menaces : elles servent de pâture à de nombreux insectes, elles peuvent être
envahies par des champignons parasites ou atteintes par des maladies dues à une carence alimentaire ou au développement d’un virus à l intérieur de leurs cellules. Pour bien protéger un jardin contre ses ennemis, il faut d'abord poser un diagnostic précis en examinant les symptômes du mal.

La présence d'insectes, généralement saisonnière, se manifeste sous la forme d’un dépérissement soudain de la plante dû à l’attaque des racines par une larve ; les feuilles sont dévorées ou flétries, parfois criblées de trous minuscules, les boutons floraux rongés.

On décèle une maladie d’origine cryptogamique

lorsqu’apparaissent des retards de développement, un flétrissement des feuilles ou un dessèchement des tiges, ainsi que la destruction des racines.

Les maladies virales ou de carence te révèlent le plus souvent par l’apparition de taches et de nécroses sur les feuilles ou par l'avortement des boutons floraux.

À tous ces maux, il existe un remède — sauf pour certaines maladies virales—, et la chimie est aujourd'hui d’une grande aide au jardinier.

Sous le nom de pesticides sont groupées toutes les substances spécifiques destinées à combattre les parasites animaux et végétaux de culture.

Les Insecticides attaquent les insectes à différents stades de leur développement tandis que les
fongicides détruisent les cryptogames (champignons parasites...) et souvent même les bactéries.


On est en revanche assez mal armé contre les maladies virales, heureusement rares dans le jardin d'agrément. Le seul remède consiste bien souvent à sacrifier les plantes malades et à désinfecter le sol.

Quant aux maladies de carence, parfois difficiles à cerner, leur traitement réside dans un rééquilibrage du sol, souvent au niveau des oligo-éléments.

TRAITER AU BON MOMENT

Pour traiter préventivement son jardin, on tiendra compte de certaines conditions :

l’époque où apparaissent les insectes dangereux. On devra suivre avec attention, dans les journaux locaux, les avis d’alerte donnés par les stations phytosanitaires de la région ;

le moment où les végétaux à protéger peuvent recevoir sans risques un traitement chimique (il est par exemple interdit par la loi de traiter les plantes mellifères au moment de la floraison pour éviter la destruction des abeilles) ;

les périodes au cours desquelles les pluies sont rares ;

la toxicité générale des produits de traitement. Même si tous ne mettent pas en danger la santé de l’homme, des animaux domestiques et des oiseaux, mieux vaut prendre des précautions superflues que de pécher par négligence.
Le calendrier simplifié des traitements préventifs se présente ainsi :


En automne et en hiver

Assurer la protection des arbres fruitiers au moyen des fongicides.

Au printemps et en été

Avant et après la floraison, protéger les plantes à fleurs, les légumes et les arbres fruitiers au moyen des Insecticides.

Au printemps et en automne

Avant les semis ou les plantations, traiter le sol pour le désinfecter des larves d'insectes et des champignons.

LES SUBSTANCES ACTIVES

Il existe sur le marché un grand nombre de pesticides dont la qualité laisse à désirer.

Parmi les insecticides, les substances réellement actives se comptent sur les doigts d'une main ; les unes sont des produits de synthèse, les autres dérivent de substances naturelles (la poudre de pyrèthre par exemple).

En général, ces matières sont destinées à produire un effet sur certains groupes d'insectes, mais on trouve aussi des sortes de « cocktails » polyvalents (« bombes totales ») qui suffisent dans la plupart des cas à venir à bout des invasions saisonnières.

Les fongicides (sulfate ou oxychlorure de cuivre, huile jaune, soufre, etc.) sont fabriqués à base d'éléments divers. Ils existent également sous forme de mélanges dont l’action est plus générale.
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