En général, il s’agit de défricher une parcelle boisée avec du taillis, encombrée de ronces, de rejets et de vieilles souches.
Le débroussaillement
Tout comme pour la prairie, il faut d’abord y voir clair et, pour cela, utiliser une débroussailleuse. On peut en louer une ou, mieux encore, confier le travail à un professionnel : en effet, le maniement de cette machine n’est pas exempt de risques pour un débutant.
Une fois les ronces, herbes et broussailles enlevées, on sélectionne les arbres que l’on souhaite conserver. Mais il convient d’avoir déjà à ce stade un plan du futur jardin et d’estimer le développement des arbres que l’on décide de garder, car leur croissance sera favorisée par la suppression de la concurrence.
L’abattage
À moins d’être un bûcheron chevronné, il est conseillé d’utiliser une tronçonneuse. Là encore, il n’y a pas de déshonneur à faire appel à un professionnel si l’on doute de ses capacités. Pour abattre un arbre, on attaque le tronc du côté opposé à la direction souhaitée de sa chute. On pratique une entaille, du tiers du diamètre, à 30 cm du sol, puis on passe du côté opposé pour attaquer l’arbre 20 cm plus bas. Il faut arrêter la coupe au premier craquement et pousser du côté opposé à la chute. Si l’arbre est relativement important, il vaut mieux commencer par l’écimer. Il faut alors installer un jeu de cordes fixé en rappel pour guider la chute. À moins de posséder une certaine habitude, on se fera assister par un cultivateur du voisinage ou l’on confiera ce travail à une entreprise spécialisée. Une fois les arbres abattus, il ne reste plus qu’à faire l’ébranchage, puis le débitage du tronc, toujours à l’aide d’une tronçonneuse, Il ne s’agit pas d’une tâche facile, car il faut transporter le bois débité jusqu’à la lisière du terrain et l’empiler soigneusement. On veillera donc à tronçonner de telle sorte qu’on puisse transporter les billots sans trop de peine.
L’élimination des souches
La parcelle est débarrassée du bois superflu, mais reste parsemée •de souches qu’il va falloir éliminer. On peut procéder de deux façons : employer une pelle mécanique (mais on n’évitera ni des frais importants ni les dégâts sur le passage de l’engin) ou bien détruire les souches en les brûlant.
Le brûlage des souches. On creuse dans chaque souche quelques trous avec la plus grosse mèche du vilebrequin. On y verse une dose de chlorate de soude, excellent désherbant vendu dans le commerce. Les trous sont ensuite bouchés hermétiquement, avec du mastic ou une feuille de plastique. Deux ou trois mois plus tard, le chlorate de soude a transformé le bois en une matière spongieuse que l’on imbibe d’alcool à brûler avant d’y mettre le feu. Quelques heures suffiront pour que les souches se consument. Pour allumer les souches, il faut prendre la précaution d’employer un bouchon de paille enflammé au bout d’une fourche : le chlorate de soude ayant la propriété de fuser, les risques de brûlures sont importants.
Le labourage du sol
Après un nettoyage général des débris de bois, des pierres et des mauvaises herbes qui auront repoussé entre-temps, on retournera le sol au cours de l’automne précédant la mise en culture réelle : superficiellement, si l'on est un adepte de l’agriculture douce, ou sur 40 cm de profondeur. Au préalable, les chemins et allées auront été dessinés. Le bêchage général des surfaces cultivables interviendra ensuite pour éliminer les racines et les restes de souches mis au jour par le labourage. Il ne faut pas enterrer du bois mort, car il pourrait fixer des champignons nocifs pour les plantes cultivées. Dans le cas d’une parcelle boisée de conifères, il faut enlever soigneusement le tapis d’aiguilles, qui retirerait au sol toute sa fertilité.
Le débroussaillement
Tout comme pour la prairie, il faut d’abord y voir clair et, pour cela, utiliser une débroussailleuse. On peut en louer une ou, mieux encore, confier le travail à un professionnel : en effet, le maniement de cette machine n’est pas exempt de risques pour un débutant.
Une fois les ronces, herbes et broussailles enlevées, on sélectionne les arbres que l’on souhaite conserver. Mais il convient d’avoir déjà à ce stade un plan du futur jardin et d’estimer le développement des arbres que l’on décide de garder, car leur croissance sera favorisée par la suppression de la concurrence.
L’abattage
À moins d’être un bûcheron chevronné, il est conseillé d’utiliser une tronçonneuse. Là encore, il n’y a pas de déshonneur à faire appel à un professionnel si l’on doute de ses capacités. Pour abattre un arbre, on attaque le tronc du côté opposé à la direction souhaitée de sa chute. On pratique une entaille, du tiers du diamètre, à 30 cm du sol, puis on passe du côté opposé pour attaquer l’arbre 20 cm plus bas. Il faut arrêter la coupe au premier craquement et pousser du côté opposé à la chute. Si l’arbre est relativement important, il vaut mieux commencer par l’écimer. Il faut alors installer un jeu de cordes fixé en rappel pour guider la chute. À moins de posséder une certaine habitude, on se fera assister par un cultivateur du voisinage ou l’on confiera ce travail à une entreprise spécialisée. Une fois les arbres abattus, il ne reste plus qu’à faire l’ébranchage, puis le débitage du tronc, toujours à l’aide d’une tronçonneuse, Il ne s’agit pas d’une tâche facile, car il faut transporter le bois débité jusqu’à la lisière du terrain et l’empiler soigneusement. On veillera donc à tronçonner de telle sorte qu’on puisse transporter les billots sans trop de peine.
L’élimination des souches
La parcelle est débarrassée du bois superflu, mais reste parsemée •de souches qu’il va falloir éliminer. On peut procéder de deux façons : employer une pelle mécanique (mais on n’évitera ni des frais importants ni les dégâts sur le passage de l’engin) ou bien détruire les souches en les brûlant.
Le brûlage des souches. On creuse dans chaque souche quelques trous avec la plus grosse mèche du vilebrequin. On y verse une dose de chlorate de soude, excellent désherbant vendu dans le commerce. Les trous sont ensuite bouchés hermétiquement, avec du mastic ou une feuille de plastique. Deux ou trois mois plus tard, le chlorate de soude a transformé le bois en une matière spongieuse que l’on imbibe d’alcool à brûler avant d’y mettre le feu. Quelques heures suffiront pour que les souches se consument. Pour allumer les souches, il faut prendre la précaution d’employer un bouchon de paille enflammé au bout d’une fourche : le chlorate de soude ayant la propriété de fuser, les risques de brûlures sont importants.
Le labourage du sol
Après un nettoyage général des débris de bois, des pierres et des mauvaises herbes qui auront repoussé entre-temps, on retournera le sol au cours de l’automne précédant la mise en culture réelle : superficiellement, si l'on est un adepte de l’agriculture douce, ou sur 40 cm de profondeur. Au préalable, les chemins et allées auront été dessinés. Le bêchage général des surfaces cultivables interviendra ensuite pour éliminer les racines et les restes de souches mis au jour par le labourage. Il ne faut pas enterrer du bois mort, car il pourrait fixer des champignons nocifs pour les plantes cultivées. Dans le cas d’une parcelle boisée de conifères, il faut enlever soigneusement le tapis d’aiguilles, qui retirerait au sol toute sa fertilité.
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