d’alignement et d’une essence forestière. Cependant, cette distinction ne tient pas dans le cadre de cet ouvrage. En effet, il n’est pas impossible qu’un chêne continue de croître dans un jardin qui était naguère une parcelle forestière, l’arbre ayant ainsi pris une valeur ornementale. De même, il n’est pas incongru de planter un marronnier ailleurs que dans le parc d’un château ou sur les trottoirs d’une avenue : en bousculant un peu les traditions, ce bel arbre peut devenir l’ornement d’une surface gazonnée.
Cest pourquoi le dictionnaire qui soit est composé d’arbres très différents, les uns exotiques, les autres indigènes, qui peuvent tous être utilisés pour l’ornement des jardins. Le seul critère qui doit guider le choix du jardinier est le rapport entre la masse atteinte par l’arbre dans son plein développement et la surface du jardin.
Ailante (Ailanthus)
L’ailante est un arbre à grand développement, qui peut dépasser 20 ni. Ses très longues feuilles sont composées de nombreuses folioles. Ses fleurs d’un blanc verdâtre, à odeur désagréable, s’ouvrent en juillet-août. L’espèce A. glandulosa, originaire de Chine, est connue sous le nom de « faux vernis du Japon ».
Albizzia
Le feuillage élégant de cet arbre de moyen développement — il ne dépasse guère 8 m — s'orne en juin-juillet de nombreuses fleurs
blanc rosé, à odeur de miel. L’aspect soyeux de cette floraison a valu à l’une de ses espèces le surnom d’ « arbre de soie ». Ce bel arbre à croissance rapide se plaît dans une terre fraîche et légère. Il doit, dans son jeune âge, être protégé du froid.
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