Les plantes aquatiques sont sensibles au froid et ne se plantent
que lorsque les gelées , ne sont plus à craindre, c’est-à-dire en mai dans nos régions. Si la terre argileuse leur convient particulièrement bien,
certaines espèces prospèrent dans une terre franche siliceuse. On peut les diviser en trois groupes :
Les plantes flottantes. Ces plantes doivent leur nom au fait que leurs feuilles et leurs fleurs flottent en surface. Elles sont tenues au sol par une tige qui, au fur et à mesure de leur développement, monte du fond vers l’air libre. On doit les planter dans des eaux calmes, à l’abri des courants et des remous.
Si la profondeur de l’eau dépasse 50 cm, il faudra les planter préalablement dans un récipient (un tonneau coupé, par exemple) rempli d’un mélange de terre argileuse enrichie de fumier. On recouvre la surface d’une motte herbue pour empêcher l’eau de désagréger le sol de culture.
Les plantes émergées. Elles ont les pieds dans l’eau mais mènent une existence terrestre, leurs feuilles et leurs fleurs se développant au-dessus de l’élément liquide. On peut également les cultiver dans un terrain très humide qui n’est pas immergé. En tout état de cause, ces plantes ne peuvent vivre que dans des eaux dont la profondeur ne dépasse pas 30 cm. Le bord des étangs leur convient bien.
Les plantes immergées. Ces plantes n’ont d’autre intérêt que de concourir à la nourriture des poissons car tous leurs organes sont sous l’eau. Pour les planter, on les attache par un lien de raphia à une pierre qu’on laisse couler au fond où elles s’enracineront naturellement.
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