sée verticale dirigée de bas en haut et qui a pour mesure le poids du fluide dont il tient la place. Un ballon possède ainsi une force ascensionnelle, qui est égale à la différence entre le poids de l'air qu'il déplace et son propre poids. Il est constitué par une enveloppe imperméable gonflée d'un gaz plus léger que l'air — hydrogène, gaz d'éclairage ou hélium —, une nacelle et un filet qui relie celle-ci à l'enveloppe par l'intermédiaire de suspentes. Laissé à lui-même, le ballon s'élève jusqu'à sa hauteur d'équilibre, lorsque le poids de l'air déplacé est devenu égal au sien, ce qui résulte du fait que la densité de l'air diminue au fur et à mesure que l'on monte. Pour dépasser cette hauteur critique, il faut jeter du lest, afin d'alléger le ballon. Pour descendre, l'aéronaute dispose d'une soupape, placée au sommet de l'enveloppe, qui permet de laisser échapper du gaz. Pour freiner la descente, il recourra de nouveau au délestage;et s'il faut dégonfler en hâte le ballon pour éviter au panier d'osier d'être traîné sur le sol, le pilote peut arracher un volet de déchirure, prévu à cet effet. Il a aussi à sa disposition un guiderope, long cordage qu'il laisse pendre de sa nacelle à l'approche du sol; quand le guiderope touche terre, l'aérostat s'allège du poids de la longueur de la corde portée sur le sol et il ralentit sa descente, ou remonte. Mis de nos jours au service de la recherche spatiale, voire astronomique, les ballons ont pris un bel essor.
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