matricule. C’est déjà une véritable petite motocyclette. mais pour être promu à la dignité de motocyclette,’clette tout court, le véhicule automoteur deux roues doit avoir une cylindrée supérieure à 125 cm3—ce qui va de pair avec une robustesse accrue, des roues garnies de pneus plus confortable . une large selle que peut doubler une selle supplémentaire, une suspension bénéficiant d’amortisseurs hydrauliques, une fourche télescopique, des freins puissants. Le motocycliste doit alors posséder une « carte grise » et le permis de conduire, car son véhicule est soumis à la même réglementation que l’automobile à cet égard. Le moteur est soit à un cylindre, à deux temps, soit à deux cylindres pour les grosses cylindrées, disposés côte à côte ou bien jumelés horizontalement, Il occupe le milieu du cadre, surmonté par le réservoir d’essence, aérodynamique- ment profilé. La transmission s’effectue par chaîne sur l’axe de la roue arrière, la chaîne étant renfermée dans un carter étanche à bain d’huile, ce qui assure rendement, longévité et sécurité, car elle ne perd plus son lubrifiant et se trouve à l’abri de la poussière et du gravier. Le dispositif de mise en marche, le kick, est une pédale, commandée par le pied droit, qui entraîne l’arbre du moteur par l’intermédiaire d’un secteur denté et d’un pignon à rochet. Sur la « moto », la commande de changement de vitesse s’effectue par sélecteur au pied, alors qu’elle est par poignée tournante gauche au guidon sur les vélomoteurs. Le scooter, qui ne fut, au début du siècle, qu’une simple patinette renforcée, mue par un petit moteur, devait devenir une motocyclette à cadre ouvert, caréné, engin confortable qui prit un vif essor au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec les Lambretta et les Vespa italiennes, Dans la catégorie des cylindrées moyennes, le scooter, peu stable, a été évincé par les cyclomoteurs et les vélomoteurs.
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