Le pétrole est généralement emprisonné dans des terrains poreux (des gneiss par exemple), situés au-dessous d'une couche de terrain imperméable. Cet ensemble, roche magasin et couche imperméable, constitue ce que les techniciens appellent
piège à pétrole. On extrait le pétrole grâce à des puits creusés jusqu'à cette structure. Pour forer un puits, on construit d'abord, à l'emplacement choisi par les géologues, un échafaudage métallique en forme de pyramide pointue, le derrick, sorte de pylône permettant de manœuvrer les appareils et les tubes. Sous le pylône, près du sol, se trouve une table tournante mue par des machines. Cette table communique un mouvement de rotation à la sonde, colonne de tubes ayant à son extrémité le trépan qui assure le forage du puits. Les tubes, en acier, rigides et creux, sont assemblés par vissage au fur et à mesure de leur descente dans le sous-sol, le tube supérieur étant fixé à la table tournante du derrick. Les puits de 2 000 à 3 000 mètres sont très courants. Le forage le plus profond, réalisé aux États-Unis, dans le Wyoming, est allé jusqu'à 6 250 m, soit une verticale qui représente la hauteur de quelque vingt et une tours Eiffel superposées. Nous sommes encore ici, néanmoins, loin du centre de la terre : un millième seulement du rayon terrestre a été parcouru... En France, à Mondilhan, près de Saint-Gaudens, on a atteint la profondeur déjà impressionnante de 4 193 m.
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Je ne savais pas que les puits descendaient si bas que 5 000 mètres ! Et ce n'est que le vertical. Je me demande à quelle longueur peut-on faire des puits qui tournent et vont à l'horizontal. Quel que soit son avis là-dessus, la technologie est remarquable.
Yvon Lebras | http://www.puitspompesbelanger.com/
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