Artésien vient d'Artois, province où les puits de ce genre furent fort nombreux au Moyen Age.
On tes obtient en enfonçant une sonde jusqu'à une nappe aquifère très profonde -- à condition que celle-ci se trouve isolée entre deux couches de terrains imperméables, disposés en forme de cuvette. Une telle nappe est alimentée par des eaux d'infiltration de régions lointaines, en altitude suffisamment élevée. C'est ainsi que les puits artésiens qui ont été forés dans la région parisienne touchent une nappe aquifère affleurant en Champagne.
Si l'on fore au creux de la cuvette, à un niveau inférieur à celui auquel la nappe
est alimentée, le principe des vases communicants joue : l'eau tend à s'élever jusqu'à ce dernier niveau — d'où son jaillissement.
On connut les puits artésiens dès l'Antiquité, notamment en Syrie et en Égypte. A Paris fut foré, de 1833 à 1841, le puits de Grenelle, aujourd'hui disparu. Plus tard, on fora celui de Passy; puis, profond de 582 m, celui de la Butte-aux-Cailles. A Passy, encore, la Maison de l'O.R.T.F. reçoit de l'eau chaude d'un puits nouveau, foré au moment de sa construction.
Au Sahara, des puits semblables existent dans beaucoup d'oasis.
Quand un trou de sonde donne un jet spontané de pétrole, on a encore un puits artésien. Dans ce cas, c'est la pression exercée sur le pétrole par les gaz présents dans le gisement qui provoque son jaillissement.
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Merci beaucoup pour ces renseignements. Ils sont plus spécifiques que toutes les autres informations que j'avais trouvées. J'entendais parler beaucoup des puits artésiens et je me suis demandé si c’était quelque chose que j'aimerais installer chez moi. Ça peut être bien avantageux.
Océane | puitsbeaumont.ca
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