Une espèce, H. niger, n’est autre que la populaire rose de Noël.
Dans l’Antiquité, elle fut le plus puissant des narcotiques de la médecine grecque. Hippocrate l’a citée et il a décrit les effets produits par les deux alcaloïdes que contient la racine de l’hellébore.
Pour les jardiniers, cette plante de 15 à 20 cm de hauteur a le mérite de fleurir de décembre à mars, en donnant de délicates fleurs blanches, disposées au sommet d’une hampe florale qui jaillit d’un feuillage persistant.
De nombreuses espèces d’hellébores sont cultivées. L’une d’elles, H. astrorubens, a des feuilles caduques et des fleurs violacées. Elles sont toutes vivaces et rustiques sous nos climats, à l’exception de Corsi-cus et Lividus, aux fleurs vertes, qui ne sont rustiques que dans leur milieu d'origine : la Corse, la Sar-daigne et les Baléares.
Les hellébores demandent une bonne terre et craignent la lumière directe du soleil.
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