Un vrai jardinier se doit d’être un peu maçon, car les travaux de construction ne manquent pas lors de la création d’un jardin. Ces
interventions relevant davantage du bricolage que du jardinage, nous nous bornerons ici à une sorte d’inventaire des superstructures inamovibles dont un jardin peut avoir besoin.
Les escaliers
Ils sont utiles, et même indispensables, quand une allée doit franchir une rupture de niveau. Leur construction obéit à des règles strictes établies par l’expérience. La hauteur des marches varie de 12 à 15 cm, et leur profondeur de 60 à 70 cm. Elles peuvent être faites de pierres de pays : meulière taillée, ardoise, brique, ou même de bois. Dans le cas d’escaliers paysagers d’une certaine longueur, il est souvent nécessaire de ménager à intervalles plus ou moins réguliers des paliers en pente douce.
Les murets
Leur rôle est de soutenir la terre, si le dénivelé dépasse 40 %. On évite ainsi les glissements de terrain qui endommagent les plantations en contrebas et enlèvent la bonne terre végétale qui recouvre la pente. Un rang ou deux de pierres sèches, d’assez grandes dimensions pour que le poids du muret puisse résister à la pression de la terre qu’il retient, suffit généralement. Si la pente est trop forte et nécessite donc un blocage important, on peut monter le muret jusqu’à 1 m, mais il faudra alors augmenter sensiblement son assise en disposant, à la base, les pierres sèches sur deux ou trois rangs d’épaisseur.
Quelle que soit leur hauteur, les murets peuvent donner lieu à de jolies décorations à base de plantes de rocailles à port retombant.
Les bassins
L’eau des bassins ajoute un élément de vie au jardin. Sauf si l’on pose soi-même un bassin en plastique moulé de petite dimension, il est recommandé de s’adresser à un professionnel pour la construction d‘un plan d’eau important.
Pour masquer le fond de ciment, toujours disgracieux, on peut placer
au fond du bassin des pots ou des bacs de terre cuite, remplis d’un mélange de terre et de sable où pousseront des plantes aquatiques. La profondeur moyenne d’un bassin ne doit pas excéder 60 cm et l’on veillera à ne pas y faire croître des plantes aquatiques dont le développement serait disproportionné à la surface : pas plus de deux pieds par mètre carré de bassin.
Les rocailles
Les jardins de rocailles ne demandent pas beaucoup de place : un creux de terrain ou, au contraire, un monticule dont on ne sait que faire, permettront d’implanter un ensemble minéral, tiré de préférence des ressources du pays, et composé de petits rochers et de pierrailles.
On disposera à la base les pierres les plus volumineuses sur lesquelles viendront s'appuyer les plus petites. Ce sont, bien sûr, les plus belles faces de ces pierres que l'on tournera vers l’extérieur en essayant de les disposer de telle sorte que leur rebord puisse retenir l'eau. Entre chaque pierre, un espace de quelques centimètres rempli de terre permettra aux plantes d’accrocher leurs racines et de puiser leur nourriture.
La terre légère franche convient à presque toutes les espèces de plantes de rocailles, mais il.faut prévoir aussi quelques creux remplis de terre de bruyère pour les plantes qui craignent le calcaire.
En choisissant bien les espèces, on peut ainsi créer « un jardin dans le jardin » : les plantations ont lieu au printemps, dans le courant du mois de mars ; toutefois, les plantes bisannuelles — primevères, pensées ou pâquerettes — seront mises en place dès septembre.
Les décorations
En règle générale, il est préférable de ne pas introduire dans un jardin des éléments qui, par leur aspect ou leur couleur, risquent de s’opposer violemment à la délicatesse du décor végétal.
Vieilles pierres et terre cuite se fondent généralement bien dans un ensemble fleuri et, si votre pelouse vous paraît un peu vide, mieux vaut y planter un bel arbre d’ornement, bien vivant, qu’y faire construire un « faux vieux puits » qui n’ajoutera rien à la beauté de votre jardin, bien au contraire. En revanche, une terrasse gagnera beaucoup à être garnie d’un beau mobilier de jardin, dont les toiles colorées des fauteuils et des parasols animeront et égaye-ront l’environnement architectural.
L’éclairage
On trouve dans le commerce des appareils d’éclairage spécialement destinés aux jardins. Outre les bornes lumineuses qui peuvent éclairer une allée ou un escalier, on peut utiliser des éclairages rasant pour mettre en valeur les plates-bandes, ou des spots à éclairage dirigé pour éclairer un bel arbre ou un massif. Le particulier qui fait construire sa maison a donc tout intérêt à munir dès le départ son jardin d’un réseau de câbles souterrains desservant une série de prises bien isolées et judicieusement disposées.
Pour les installations volantes, on ne saurait trop recommander la plus extrême prudence dans le choix des appareils, des fils conducteurs et des branchements.
L’eau
L’idéal, pas toujours accessible, est de disposer de nombreux points d’eau dans le jardin pour éviter de dérouler des tuyaux immenses. Malheureusement, il faut pour cela une installation qui ne se conçoit guère que dans le cadre de la construction de la maison.
Il est possible, si vous entrez en possession d’un jardin dépourvu de telles commodités, de faire installer, à partir d’un seul poste, un réseau de tuyaux de caoutchouc synthétique, enterrés à faible profondeur (20 à 30 cm). Vous pourrez ainsi créer un ou plusieurs points d’eau supplémentaires sans engager de trop grandes dépenses, mais dans ce cas vous devrez, chaque hiver, vidanger complètement toute l’installation pour éviter que le gel ne la détériore.
interventions relevant davantage du bricolage que du jardinage, nous nous bornerons ici à une sorte d’inventaire des superstructures inamovibles dont un jardin peut avoir besoin.
Les escaliers
Ils sont utiles, et même indispensables, quand une allée doit franchir une rupture de niveau. Leur construction obéit à des règles strictes établies par l’expérience. La hauteur des marches varie de 12 à 15 cm, et leur profondeur de 60 à 70 cm. Elles peuvent être faites de pierres de pays : meulière taillée, ardoise, brique, ou même de bois. Dans le cas d’escaliers paysagers d’une certaine longueur, il est souvent nécessaire de ménager à intervalles plus ou moins réguliers des paliers en pente douce.
Les murets
Leur rôle est de soutenir la terre, si le dénivelé dépasse 40 %. On évite ainsi les glissements de terrain qui endommagent les plantations en contrebas et enlèvent la bonne terre végétale qui recouvre la pente. Un rang ou deux de pierres sèches, d’assez grandes dimensions pour que le poids du muret puisse résister à la pression de la terre qu’il retient, suffit généralement. Si la pente est trop forte et nécessite donc un blocage important, on peut monter le muret jusqu’à 1 m, mais il faudra alors augmenter sensiblement son assise en disposant, à la base, les pierres sèches sur deux ou trois rangs d’épaisseur.
Quelle que soit leur hauteur, les murets peuvent donner lieu à de jolies décorations à base de plantes de rocailles à port retombant.
Les bassins
L’eau des bassins ajoute un élément de vie au jardin. Sauf si l’on pose soi-même un bassin en plastique moulé de petite dimension, il est recommandé de s’adresser à un professionnel pour la construction d‘un plan d’eau important.
Pour masquer le fond de ciment, toujours disgracieux, on peut placer
au fond du bassin des pots ou des bacs de terre cuite, remplis d’un mélange de terre et de sable où pousseront des plantes aquatiques. La profondeur moyenne d’un bassin ne doit pas excéder 60 cm et l’on veillera à ne pas y faire croître des plantes aquatiques dont le développement serait disproportionné à la surface : pas plus de deux pieds par mètre carré de bassin.
Les rocailles
Les jardins de rocailles ne demandent pas beaucoup de place : un creux de terrain ou, au contraire, un monticule dont on ne sait que faire, permettront d’implanter un ensemble minéral, tiré de préférence des ressources du pays, et composé de petits rochers et de pierrailles.
On disposera à la base les pierres les plus volumineuses sur lesquelles viendront s'appuyer les plus petites. Ce sont, bien sûr, les plus belles faces de ces pierres que l'on tournera vers l’extérieur en essayant de les disposer de telle sorte que leur rebord puisse retenir l'eau. Entre chaque pierre, un espace de quelques centimètres rempli de terre permettra aux plantes d’accrocher leurs racines et de puiser leur nourriture.
La terre légère franche convient à presque toutes les espèces de plantes de rocailles, mais il.faut prévoir aussi quelques creux remplis de terre de bruyère pour les plantes qui craignent le calcaire.
En choisissant bien les espèces, on peut ainsi créer « un jardin dans le jardin » : les plantations ont lieu au printemps, dans le courant du mois de mars ; toutefois, les plantes bisannuelles — primevères, pensées ou pâquerettes — seront mises en place dès septembre.
Les décorations
En règle générale, il est préférable de ne pas introduire dans un jardin des éléments qui, par leur aspect ou leur couleur, risquent de s’opposer violemment à la délicatesse du décor végétal.
Vieilles pierres et terre cuite se fondent généralement bien dans un ensemble fleuri et, si votre pelouse vous paraît un peu vide, mieux vaut y planter un bel arbre d’ornement, bien vivant, qu’y faire construire un « faux vieux puits » qui n’ajoutera rien à la beauté de votre jardin, bien au contraire. En revanche, une terrasse gagnera beaucoup à être garnie d’un beau mobilier de jardin, dont les toiles colorées des fauteuils et des parasols animeront et égaye-ront l’environnement architectural.
L’éclairage
On trouve dans le commerce des appareils d’éclairage spécialement destinés aux jardins. Outre les bornes lumineuses qui peuvent éclairer une allée ou un escalier, on peut utiliser des éclairages rasant pour mettre en valeur les plates-bandes, ou des spots à éclairage dirigé pour éclairer un bel arbre ou un massif. Le particulier qui fait construire sa maison a donc tout intérêt à munir dès le départ son jardin d’un réseau de câbles souterrains desservant une série de prises bien isolées et judicieusement disposées.
Pour les installations volantes, on ne saurait trop recommander la plus extrême prudence dans le choix des appareils, des fils conducteurs et des branchements.
L’eau
L’idéal, pas toujours accessible, est de disposer de nombreux points d’eau dans le jardin pour éviter de dérouler des tuyaux immenses. Malheureusement, il faut pour cela une installation qui ne se conçoit guère que dans le cadre de la construction de la maison.
Il est possible, si vous entrez en possession d’un jardin dépourvu de telles commodités, de faire installer, à partir d’un seul poste, un réseau de tuyaux de caoutchouc synthétique, enterrés à faible profondeur (20 à 30 cm). Vous pourrez ainsi créer un ou plusieurs points d’eau supplémentaires sans engager de trop grandes dépenses, mais dans ce cas vous devrez, chaque hiver, vidanger complètement toute l’installation pour éviter que le gel ne la détériore.
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