La création ou la transformation d'un jardin entraînent des travaux relativement importants. On peut créer un jardin à partir
:
— d'une prairie naturelle qu’il faudra défoncer ;
— d’une parcelle boisée que l’on devra défricher ;
— d'un terrain bouleversé par les engins de chantier après la construction d’une maison ;
— d’un jardin ancien que l’on souhaite profondément transformer.
En premier lieu, il faut éventrer la surface de la terre et la retourner. Certes, il n’est pas dans la vocation des jardiniers amateurs de s'initier
au labourage, mais celui-ci constitue le prologue obligé des travaux de la terre, qu'il s'agisse d’un jardin ou des champs mis en culture.
COMMENT RETOURNER LA TERRE?
Depuis quelques décennies, une réaction contre le labourage profond s’est manifestée au sein des mouvements dits « de l’agriculture naturelle ». La théorie de ces « néoagriculteurs » est intéressante à connaître.
Dans la couche superficielle du sol, jusqu’à 10 ou 15 cm environ de profondeur, vivent des micro-organismes aérobies : ils ont besoin d’oxygène. Puis vient une couche qui contient des micro-organismes anaérobies, qui, eux, ne peuvent subsister qu’à l'abri de tout contact direct avec l'air extérieur. Or tous ces micro-organismes sont indispensables à la fertilité du sol.
Partant de cette constatation, les tenants de l'agriculture naturelle, ou « organique », préconisent de ne jamais retourner la terre trop profondément pour éviter d'inverser les deux couches et donc de détruire les éléments nécessaires à la vie du sol. Ainsi, par exemple, la hauteur d'un fer de bêche est-elle, selon eux, excessive (environ 30 cm). Les jardiniers « classiques » ne se posent pas le problème en ces termes : ils se contentent d'observer un temps de repos entre le labourage et la mise en culture, afin de permettre au sol de se reconstituer.
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— d'une prairie naturelle qu’il faudra défoncer ;
— d’une parcelle boisée que l’on devra défricher ;
— d'un terrain bouleversé par les engins de chantier après la construction d’une maison ;
— d’un jardin ancien que l’on souhaite profondément transformer.
En premier lieu, il faut éventrer la surface de la terre et la retourner. Certes, il n’est pas dans la vocation des jardiniers amateurs de s'initier
au labourage, mais celui-ci constitue le prologue obligé des travaux de la terre, qu'il s'agisse d’un jardin ou des champs mis en culture.
COMMENT RETOURNER LA TERRE?
Depuis quelques décennies, une réaction contre le labourage profond s’est manifestée au sein des mouvements dits « de l’agriculture naturelle ». La théorie de ces « néoagriculteurs » est intéressante à connaître.
Dans la couche superficielle du sol, jusqu’à 10 ou 15 cm environ de profondeur, vivent des micro-organismes aérobies : ils ont besoin d’oxygène. Puis vient une couche qui contient des micro-organismes anaérobies, qui, eux, ne peuvent subsister qu’à l'abri de tout contact direct avec l'air extérieur. Or tous ces micro-organismes sont indispensables à la fertilité du sol.
Partant de cette constatation, les tenants de l'agriculture naturelle, ou « organique », préconisent de ne jamais retourner la terre trop profondément pour éviter d'inverser les deux couches et donc de détruire les éléments nécessaires à la vie du sol. Ainsi, par exemple, la hauteur d'un fer de bêche est-elle, selon eux, excessive (environ 30 cm). Les jardiniers « classiques » ne se posent pas le problème en ces termes : ils se contentent d'observer un temps de repos entre le labourage et la mise en culture, afin de permettre au sol de se reconstituer.
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