Daphné
Les daphnés sont des arbustes de petite taille (80 cm) qui poussent indifféremment sur la terre de bruyère ou les terrains
sableux,
mais ne peuvent subsister dans des sols calcaires. D. laureola, ou « laurier des bois », est une espèce indigène, au feuillage persistant, dont la floraison jaune, en petites grappes, se produit de février à avril. Elle convient très bien pour fleurir les couverts. L’espèce D. mezereum, également indigène et connue sous les noms de « bois joli » ou « bois gentil », donne en février ou mars des fleurs rouge clair, au parfum très agréable. Enfin, par hybridation, on a produit un daphné horticole, D. caucasica x cneorum, à fleurs blanc rosé et à feuilles caduques dans la variété ‘Somerset’.
Desmodium
On ne cultive que l’espèce D. penduliflorum. Elle doit son nom à ses longues panicules de fleurs pourpres qui pendent de ses branches de juillet jusqu’aux gelées. C’est un arbuste de petite taille, relativement fragile, qui requiert une exposition très abritée, un sol riche et une situation relativement chaude.
Deutzia
Tous les deutzias sont pourvus de feuilles caduques, ovales ou lancéolées. Leurs fleurs, au calice en forme de clochette, sont, selon les espèces, blanches, rosées ou mauves. Elles s’ouvrent en été et, dans la plupart des cas, sont disposées en grappes.
D. scabra vient du Japon. C’est un arbuste à port raide qui peut atteindre 3 m. Ses petites fleurs d’un blanc pur s’épanouissent en nombreuses panicules en juin ou juillet pour les variétés ‘Candidissima’, aux fleurs doubles, ‘Plena’, aux fleurs également doubles, blanches à l’intérieur et rouges à l’extérieur et 'Pride of Rochester’, à la floraison blanche et au port pleureur.
D. rosea est un hybride à l’aspect touffu, assez court (1 m de hauteur environ), dont l’ëcorce s’exfolie. Ses fleurs, blanches à l’intérieur et doublées de rose, apparaissent en juin. La variété ‘Carminea’ possède des fleurs roses avec des sépales rougeâtres.
D. discolor, originaire de Chine, s’élève à 1,50 m et donne, en mai ou juin, des fleurs blanches, parfois rosées à l’extérieur. On cultive la variété ‘Grandiflora’, de taille plus importante et dont les fleurs sont entièrement rosées.
Citons encore, dans cette famille nombreuse, D. elegantissima, un hybride, D. gracilis, d’origine japonaise, le plus petit de tous puisqu’il ne dépasse pas 70 cm, D. lemoi-nei, un autre hybride, etc. Les deutzias s’emploient en composition isolée ou en massifs, hormis D. rosea qui peut trouver place dans une rocaille. Une exposition lumineuse et un sol quelconque suffisent à ces jolis arbustes qui n’ont pas besoin d’être taillés.
Épine-vinette (Berberis)
Cet arbuste forme des haies dissua-sives par les longues épines acérées qui garnissent ses rameaux. Peu exigeant, il se couvre de fleurs au printemps, puis de fruits rouges très décoratifs. Il présente un intérêt certain par son feuillage, surtout lorsqu’il est persistant. C’est le cas de B. daiwinii, à la floraison printanière jaune orangé, aux petites feuilles brillantes et épineuses. La variété la plus belle est ‘Flamboyant’ ou ‘Rugidicans’ : ses grandes feuilles bien formées et caduques virent en automne au rouge incandescent. Quelques variétés naines, originaires du Japon, telle B. thunbergii Atropurpurea Nana’, ne dépassent pas 50 cm et peuvent être utilisées en bordures.
Escallonia
Il s'agit d'un arbuste à feuilles persistantes, rustique dans les régions maritimes de l'ouest et du sud de la France. L'espèce £ macrantha est utilisée en haies fleuries. Sa floraison, rose, a lieu de juin à septembre. e rubra, aux fleurs roses, et E. alba, aux fleurs blanches, peuvent être employées en buissons sur tous les terrains, sauf calcaires.
Fragon (Ruscus)
Il doit son surnom de « petit houx » aux épines qui garnissent ses clado-des (rameaux aplatis et foliacés). Ses fleurs blanches apparaissent en avril tandis que ses fruits rouges, gros comme des cerises, apportent leur note éclatante d'octobre à mars. Le fragon pousse à l’ombre, en sol calcaire, et sa rusticité n'est prise en défaut que dans les régions les plus froides de l’est de la France.
Fuchsia
Les fuchsias rustiques appartiennent à l'espèce F. magellanica. Passés de mode pendant une assez longue période, ils retrouvent actuellement une faveur méritée grâce à leurs jolies fleurs pendantes, leur feuillage persistant et leur port gracieux. La variété ‘Riccartonii’, haute de 80 cm, porte des fleurs d'un bleu violet, doublées de rouge à l'intérieur. La variété 'Gracilis' donne des fleurs bicolores, plus allongées, qui s’épanouissent de juin à octobre. Il faut au fuchsia une terre riche et légère et une exposition très protégée dans les régions où il n'est qu'à demi rustique (entre autres, le Bassin parisien). Dans l’Ouest et le Midi, en revanche, le fuchsia ne craint pas l'hiver. On l'utilise en avant-plan des massifs d'arbustes, dans une situation mi-ombragée.
Fusain (Euonymus)
Les fusains forment de belles haies au feuillage compact, que l'on peut tailler à loisir. Dans cette perspective, les espèces dont le feuillage est persistant conviennent mieux que celles à feuillage caduc. E. japoni-cus, ou « fusain du Japon », est un arbuste touffu, haut de 2 m, pourvu d'un beau feuillage vert intense, épais, brillant et persistant. Une variété, 'Elegantissima', possède des feuilles panachées de jaune vif. Tous les terrains et toutes les expositions lui conviennent, mais l'ombre peut nuire à la coloration des variétés panachées.
Gattilier (Vitex)
Seule l’espèce V. agnus-castus (« gattilier commun », « agneau chaste » ou « arbre au poivre ») est cultivée. Il s’agit d’un arbuste dressé, de 1 à 2 m de hauteur. Il présente des feuilles caduques, palmées, vertes sur le dessus, couvertes d’un duvet blanc au revers. Le feuillage diffuse une odeur poivrée. Les fleurs sont petites, violet clair, parfois blanches. Elles éclosent en septembre ou octobre, assemblées en panicules longues et étroites, et dégagent un parfum très agréable.
Les daphnés sont des arbustes de petite taille (80 cm) qui poussent indifféremment sur la terre de bruyère ou les terrains
sableux,
mais ne peuvent subsister dans des sols calcaires. D. laureola, ou « laurier des bois », est une espèce indigène, au feuillage persistant, dont la floraison jaune, en petites grappes, se produit de février à avril. Elle convient très bien pour fleurir les couverts. L’espèce D. mezereum, également indigène et connue sous les noms de « bois joli » ou « bois gentil », donne en février ou mars des fleurs rouge clair, au parfum très agréable. Enfin, par hybridation, on a produit un daphné horticole, D. caucasica x cneorum, à fleurs blanc rosé et à feuilles caduques dans la variété ‘Somerset’.
Desmodium
On ne cultive que l’espèce D. penduliflorum. Elle doit son nom à ses longues panicules de fleurs pourpres qui pendent de ses branches de juillet jusqu’aux gelées. C’est un arbuste de petite taille, relativement fragile, qui requiert une exposition très abritée, un sol riche et une situation relativement chaude.
Deutzia
Tous les deutzias sont pourvus de feuilles caduques, ovales ou lancéolées. Leurs fleurs, au calice en forme de clochette, sont, selon les espèces, blanches, rosées ou mauves. Elles s’ouvrent en été et, dans la plupart des cas, sont disposées en grappes.
D. scabra vient du Japon. C’est un arbuste à port raide qui peut atteindre 3 m. Ses petites fleurs d’un blanc pur s’épanouissent en nombreuses panicules en juin ou juillet pour les variétés ‘Candidissima’, aux fleurs doubles, ‘Plena’, aux fleurs également doubles, blanches à l’intérieur et rouges à l’extérieur et 'Pride of Rochester’, à la floraison blanche et au port pleureur.
D. rosea est un hybride à l’aspect touffu, assez court (1 m de hauteur environ), dont l’ëcorce s’exfolie. Ses fleurs, blanches à l’intérieur et doublées de rose, apparaissent en juin. La variété ‘Carminea’ possède des fleurs roses avec des sépales rougeâtres.
D. discolor, originaire de Chine, s’élève à 1,50 m et donne, en mai ou juin, des fleurs blanches, parfois rosées à l’extérieur. On cultive la variété ‘Grandiflora’, de taille plus importante et dont les fleurs sont entièrement rosées.
Citons encore, dans cette famille nombreuse, D. elegantissima, un hybride, D. gracilis, d’origine japonaise, le plus petit de tous puisqu’il ne dépasse pas 70 cm, D. lemoi-nei, un autre hybride, etc. Les deutzias s’emploient en composition isolée ou en massifs, hormis D. rosea qui peut trouver place dans une rocaille. Une exposition lumineuse et un sol quelconque suffisent à ces jolis arbustes qui n’ont pas besoin d’être taillés.
Épine-vinette (Berberis)
Cet arbuste forme des haies dissua-sives par les longues épines acérées qui garnissent ses rameaux. Peu exigeant, il se couvre de fleurs au printemps, puis de fruits rouges très décoratifs. Il présente un intérêt certain par son feuillage, surtout lorsqu’il est persistant. C’est le cas de B. daiwinii, à la floraison printanière jaune orangé, aux petites feuilles brillantes et épineuses. La variété la plus belle est ‘Flamboyant’ ou ‘Rugidicans’ : ses grandes feuilles bien formées et caduques virent en automne au rouge incandescent. Quelques variétés naines, originaires du Japon, telle B. thunbergii Atropurpurea Nana’, ne dépassent pas 50 cm et peuvent être utilisées en bordures.
Escallonia
Il s'agit d'un arbuste à feuilles persistantes, rustique dans les régions maritimes de l'ouest et du sud de la France. L'espèce £ macrantha est utilisée en haies fleuries. Sa floraison, rose, a lieu de juin à septembre. e rubra, aux fleurs roses, et E. alba, aux fleurs blanches, peuvent être employées en buissons sur tous les terrains, sauf calcaires.
Fragon (Ruscus)
Il doit son surnom de « petit houx » aux épines qui garnissent ses clado-des (rameaux aplatis et foliacés). Ses fleurs blanches apparaissent en avril tandis que ses fruits rouges, gros comme des cerises, apportent leur note éclatante d'octobre à mars. Le fragon pousse à l’ombre, en sol calcaire, et sa rusticité n'est prise en défaut que dans les régions les plus froides de l’est de la France.
Fuchsia
Les fuchsias rustiques appartiennent à l'espèce F. magellanica. Passés de mode pendant une assez longue période, ils retrouvent actuellement une faveur méritée grâce à leurs jolies fleurs pendantes, leur feuillage persistant et leur port gracieux. La variété ‘Riccartonii’, haute de 80 cm, porte des fleurs d'un bleu violet, doublées de rouge à l'intérieur. La variété 'Gracilis' donne des fleurs bicolores, plus allongées, qui s’épanouissent de juin à octobre. Il faut au fuchsia une terre riche et légère et une exposition très protégée dans les régions où il n'est qu'à demi rustique (entre autres, le Bassin parisien). Dans l’Ouest et le Midi, en revanche, le fuchsia ne craint pas l'hiver. On l'utilise en avant-plan des massifs d'arbustes, dans une situation mi-ombragée.
Fusain (Euonymus)
Les fusains forment de belles haies au feuillage compact, que l'on peut tailler à loisir. Dans cette perspective, les espèces dont le feuillage est persistant conviennent mieux que celles à feuillage caduc. E. japoni-cus, ou « fusain du Japon », est un arbuste touffu, haut de 2 m, pourvu d'un beau feuillage vert intense, épais, brillant et persistant. Une variété, 'Elegantissima', possède des feuilles panachées de jaune vif. Tous les terrains et toutes les expositions lui conviennent, mais l'ombre peut nuire à la coloration des variétés panachées.
Gattilier (Vitex)
Seule l’espèce V. agnus-castus (« gattilier commun », « agneau chaste » ou « arbre au poivre ») est cultivée. Il s’agit d’un arbuste dressé, de 1 à 2 m de hauteur. Il présente des feuilles caduques, palmées, vertes sur le dessus, couvertes d’un duvet blanc au revers. Le feuillage diffuse une odeur poivrée. Les fleurs sont petites, violet clair, parfois blanches. Elles éclosent en septembre ou octobre, assemblées en panicules longues et étroites, et dégagent un parfum très agréable.
Courant sur les côtes méditerranéennes et en Corse, le gattilier n’est guère rustique que dans les régions maritimes. Il aime les expositions ensoleillées et les sols légers. Il peut servir à rehausser un massif de plantes vivaces.
Genêt (Cytisus)
Cet arbuste rustique, qui pousse spontanément dans certains sols, est à l’origine d’un grand nombre
d’espèces horticoles qui se couvrent, au printemps, d’une floraison jaune et brillante à l’odeur délicieuse. C. albus, originaire du Portugal, donne en mai d’abondantes fleurs blanches ; C. praecox, un hybride, porte des fleurs ivoire qui s’épanouissent en mai également; C. scoparius, dit aussi « genêt à balai », est une espèce indigène qui produit en mai ou juin des fleurs jaune d’or; C. hispanicus, autre espèce indigène, assez courte (de 30 à 50 cm), armée d’épines acérées, donne en mai ou juin des fleurs jaune d’or. Un grand nombre de variétés sélectionnées produisent des arbustes à la floraison plus ou moins rouge : ‘Andreanus’, jaune et carmin, ‘Wildshaw Rubÿ, rouge pourpré, etc.
Tous les sols non calcaires conviennent aux genêts. Taillés très court après la floraison, ils conservent leur aspect naturellement touffu.
Genêt d’Espagne
(Spartium junceum)
Le genêt d’Espagne n’a rien de commun avec le précédent. C’est un arbuste dressé, rustique, de port relativement élevé, qui fleurit en juin ou juillet. Ses grandes fleurs jaunes, très odorantes, éclosent sur des rameaux qui restent verts toute l’année. Il nécessite une exposition ensoleillée et une terre sablonneuse non calcaire.
Grenadier (Punica granatum)
Cet arbrisseau à feuilles caduques ne dépasse pas 1 m et donne, de juin à septembre, des fleurs rouge écarlate aux pétales plissés. La variété naine ‘Gracilissimum’, de 30 à 50 cm, produit tout au long de l’été de petites fleurs écarlates. Le grenadier est courant sur la Côte d’Azur mais très fragile ailleurs.
Groseillier à fleurs (Ribes)
Le genre Ribes groupe aussi bien les espèces ornementales que les arbustes cultivés pour leurs fruits. Tous les groseilliers ornementaux ou groseilliers à fleurs sont des arbustes à feuilles caduques ; leurs fleurs sont petites, à quatre ou cinq pétales séparés. Ils portent des fruits parfois comestibles.
L’espèce R. alpinum, à port étalé, ne dépasse pas 2 m. Elle porte un feuillage qui jaunit en automne. En avril ou mai, les fleurs, d’un jaune assez terne, éclosent en grappes dressées. Elles ne présentent guère d’intérêt, au contraire des baies écarlates qui apparaissent fin juillet et durent jusqu’en octobre. R. fra-grans donne en avril ou mai des fleurs odorantes d’un joli jaune saumoné, groupées en grappes inclinées. R. sanguineum, haut de 2 à 3 m, fait éclore de façon précoce des fleurs écarlates, avant que
n’apparaissent d’assez grandes feuilles, à trois ou cinq lobes, d’un agréable vert foncé. Cette espèce possède de nombreuses variétés : Atrorubens’, carmin foncé, ‘Pulbo-rough Scarlet’, rouge foncé à cœur blanc, etc.
Tous les groseilliers sont rustiques, exigent une bonne terre et une exposition ensoleillée, sauf R. alpinum qui se plaît à mi-ombre.
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