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Le Petit Duc - douceurs & gourmandises à Paris

Me voilà de retour après quelques jours de vacances : La Rochelle - Ile d'Aix - Paimpont et la foret de Brocéliande; une belle virée bien ensoleillée! Niveau culinaire, rien d’exceptionnel : plusieurs pique-niques très sympa, une petite crêperie et un très bon restaurant qui ne payait pas de mine où j'ai dégusté une super bonne brandade de morue!

En attendant le retour des recettes je vous propose de vous faire découvrir une nouvelle boutique qui s'est installé à Paris, qui sait peut être est ce votre lieu de destination pour les vacances!

Habitant dans la région nantaise, on m'a gentillement envoyé un petit échantillon de la boutique "Le Petit Duc"

Le Petit Duc est le fameux fabricant artisanal de douceurs et le découvreur de trésors gustatifs provençal ! Cette maison de douceurs a été reprise l’année dernière par la famille Palanque (des grands-parents aux petits enfants tout le monde a mis la main à la pâte), qui est également propriétaire de la Maison Charaix à Joyeuse en Ardèche. Cette famille chaleureuse, positive et très unie a été séduite par l’univers de la marque, pour qui les codes des traditions sont essentiels. Ils ont donc souhaité mettre leur savoir-faire au service de cette maison de douceurs et de trésors gourmands. Les fameux triangles du Petit Duc, qui sont leurs best-sellers en sont l’expression car ils utilisent dans leur composition le fameux miel de Joyeuse de la Maison Charaix !
Au Petit Duc, les Calissons de Saint-Rémy ou à la rose de Damas côtoient les nougats aux amandes, aux pistaches ou aux pignons, ainsi que des biscuits délicats issus de recettes anciennes, des pâtes de fruits, des pralines… le tout précieusement enfermé dans des boîtes métalliques aux allures ancestrales qui sont une véritable signature de la maison.


J'ai donc pu gouter aux deux grandes spécialités de la maison : les triangles du Petit Duc et les calissons de Saint Rémy. Le premier est un mélange d'amandes, de miel et de beurre sur une pâte sablée, c'est très croustillant et un peu collant mais très bon! Le second est un calisson 100% amande, je ne suis pas très fan des calissons mais j'avoue que ceux là sont très bons, ils sont très moelleux.

J'ai également très apprécié la boite métallique contenant ces douceurs, c'est une bonne idée cadeau!


Le Petit Duc
31 avenue Rapp
75007 Paris
http://petit-duc.com/boutique/fr/ :

Douceur du soir... Ou petit gratin de pêche blanche!

Qu'est-ce que c'est bon l'été...

Les fruits, les légumes...

Parcequ'on trouve de tout!
Et le meilleur c'est quand on trouve des choses qui peuvent paraître simples à trouver mais qui en réalité ne le sont pas vraiment...




Vous suivez?


Parceque certaines choses sont fragiles, ou ont une saison vraiment plus courte, ou encore parceque le voyage ne leur rend pas grâce...


Comme des pêches blanches...


Je ne sais pas si je me fais des films ou alors s'il est plus difficile d'en trouver de belles, juteuses, sucrées, parfumées... Mais j'ai de plus en plus de mal pour ce qui est des pêches blanches...


Ces dernières qui sont, pour moi, les seules vraies pêches dignes de ce nom!


Il y a la pêche. A la peau tendrement relevée de rose, comme les paumettes d'une jeune Marquise à qui un beau parti fait la cour... A la chair claire rappelant une Damoiselle au bord de la pamoison... Au parfum délicat de son Premier Amour...


Et puis il y a les autres...


Non, je ne suis pas fan des pêches "jaunes" et autres nectarines, brugnons et je ne sais quoi encore...


Rien, mais alors RIEN n'égale cette douce fragrance du fruit fragile mûrit sur pied...

RIEN n'a la douceur de cette peau veloutée...

RIEN n'est aussi ferme et fondant à la fois qu'un quartier de pêche délicatement écrasé entre la langue et le palais...

Rien de croisé avec de l'abricot ou de la prune, avec quoi on peut se faire un Rolland Garros par 40°C en plein soleil, avec le jus duquel on pourrait faire une gastrique!


Vous l'aurez compris, J'AIME la pêche blanche...


Et j'ai beau chercher, je n'ai jamais retrouvé celles qui ont bercé mon enfance...

Néanmoins, il arrive encore d'être surpris au détour d'un marché et de "tomber" sur quelques unes...

Les meilleures ne feront ni une ni deux!

Englouties dans un soupir de satisfaction, tel une âme perdue dans le desert à qui on tend une outre d'eau fraîche...


Quand à celles qui ont gardé une pointe d'acidité et de fraicheur, voici ce que j'en fait...


Pêche, oeuf, sucre...

C'est tout ce qu'il faut! Ou presque...


En fait:


Une pêche pelée, coupée grossièrement en pseudo cubes et garnissant le fond d'un ramequin en terre cuite (ça, c'est pour le côté rustique).

Puis un jaune d'oeuf.

Ensuite 10/12 gr. de sucre vanillé (meilleur s'il est maison. Vous savez? Le pot de sucre dans lequel on a gratté et même laissé une gousse?)

Pour suivre, une cuil. à soupe de cognac.

Et enfin du sure glace.


La technique est le plus difficile!

Mais pas si difficile que ça!


Mettez votre jaune dans un bol, brouillez le, ajoutez le sucre et le cognac et fouettez au dessus d'une casserole frémissante en gardant un doigt à l'intérieur du bol pour sentir la chaleur.


Quand vous trouvez que c'est "Ah! chaud-chaud!" sortez le bol du bain-marie tout en continuant de fouetter, puis après quelques instants, replacez-le, sans jamais cesser de fouetter, sur le bain marie...


Répetez cette technique jusqu'à obention d'un mélange mousseux, onctueux, crémeux, homogène et qui forme une sorte de ruban lorsque vous soulevez vorte fouet...


Le fait de garder un doigt dans le bol (pas dans la préparation, je m'entends!) pour sentir la température vous permet de ne pas cuire l'oeuf et vous évite de vous retrouver avec une brouillade...


Une fois cete étape terminée, recouvrez les jolis petits morceaux de pêche avec votre sabayon (Et oui! Qui a dit que le sabayon c'est difficile!?) puis enfournez position grill quelques instants...


Attention, ça prend très vite et brûle presque instantanément si on n'y garde pas un oeil dessus!

Ensuite, bin...


Un coup de sucre glace et à votre cuillère!


Oui VOTRE cuillère...

Si vous voulez en faire pour plusieurs, il n'y a qu'à multiplier les ingrédients par le nombre de convives...


Moi, je me le suis fait en solo!

(Quoi que Madame a quand même gouté, ndlr)





Bonne dégustation!!!

Comment se faire un petit plaisir en amoureux, ou un petit dessert aux fraises...


Une brise de fraîcheur souffle cet été, et c'est sûrement pas grâce à la météo!!!

Pour faire plaisir à ma tendre et douce un de ces soirs, je me suis attelé à la cuisine et je me suis essayé à créer quelque chose... de sucré!

Madame a beaucoup aimé, et c'est pour moi le principal...

Comme je l'ai moultes fois répété, le sucré n'est pas mon fort... Mais je dois avouer que le résultat est plutôt encourageant!


Imaginez (avec l'aide de la photo, bien sûr) ce que donne ma vision de la Perfection de Fraises...


Premier jet, du moins!!!

Un disque de meringue légère et croustillante surmonté d'un bavarois à la vanille garni de quelques fraises, d'une tuile au praliné et surprenant par son coeur gorgé de coulis de fraise...




Pour faire plaisir à deux Amoureux, suivons ce petit sentier...

Commençons par les meringues:
1 blanc d'oeuf monté en neige et serré avec 35g de sucre glace.
Vous garnirez 2 cercles de 8cm de diamètre sur une plaque recouverte de papier cuisson (ou d'un silpat si vous avez).

Vous les mettrez dans le four préchauffé à 80°C pendant 2 heures puis les laisserez dans le four éteint encore une bonne heure.

Ensuite, on fait le bavarois.

D'abords, une crème anglaise:
25cl de lait
1 gousse de vanille
2 jaunes d'oeufs
25g de sucre (au lieu de 35g... c'est mieux quand c'est pas trop sucré à cause de la suite...)

Mettez le lait à chauffer avec la gousse de vanille fendue et grattée pour faire infuser.
Pendant ce temps, fouettez les jaunes avec le sucre jusqu'à obtention d'un mélange mousseux et dense.
Faites couler une larme de lait chaud sur les jaunes et détendez-les, puis versez le reste de lait.
Passez au chinois dans une casserole bien propre et nette (ça veut dire une autre que celle du lait infusé, c'est comme pour la crème pâtissière...) et faites cuire à feu doux en vannant, jusqu'à épaississement (toujours comme la crème pâtissière).

Laissez-la tiédir, et pendant ce temps, mettez 2 feuilles de gélatine à ramollir dans de l'eau glacée. Vous l'incorporerez à la crème anglaise et laisserez commencer à prendre au frais.

Lorsque vous constatez que la crème gélifie, montez 10 cl de crème liquide en crème fouettée à peine serrée avec 10g de sucre glace (voilà pourquoi on a réduit sur la crème anglaise...) et incorporez délicatement à la crème collée, en essayant de ne pas faire retomber l'aspect mousseux.
Réservez au frais afin de faire prendre un peu.


Puis on s'occupe des fraises:

Coupez quelques fraises et faites-en un coulis (avec un peu de sucre et quelques gouttes de jus de citron, voire une larme d'eau, et au mixer tout en gardant un peu épais...)

Tranchez quelques fraises dans la hauteur.

Vous avez tout ce qu'il vous faut pour le Délice ou presque... Il vous faut le monter...

Décollez la meringue des cercles avec la lame d'un couteau fin, disposez les fraises face tranchée vers l'extérieur, et commencez par garnir les moules de bavarois.

Gardez un peu de place au centre (ou faites un trou avec une cuillère) et remplissez de coulis.
Couvrez de bavarois, lissez, et faites prendre au froid 2 heures au moins.

Pour les démouler, il vous faudra simplement passer une lame trempée dans de l'eau tiède tout autour du cercle et le soulever délicatement...


Enfin, les tuiles au praliné...

Très facile...

Prenez le second blanc que vous avez (Ben oui! 2 jaunes pour la crème anglaise, ça donne 2 blancs, moins 1 pour la meringue, il m'en reste 1 pour les tuiles... Trop fort, j'aurais dû faire maths appliqués!!!).
Pesez-le et ajoutez autant de farine, de miel, de sucre glace et de poudre de pralin.

Etalez cette pâte très souple sur un silpat (papier cuisson à défaut...) de façon à faire une couche de moins d'un millimètre d'épaisseur et selon la forme qui vous fera plaisir...

Passez-les 3 à 5 minutes au four à 200°C au dernier moment afin de les garder vraiment croustillantes, puis sortez-les, décollez-les et faites-les refroidir rapidement...

C'est comme une pâte à cigarette, mais au praliné...

Voilà!!!

Ca tient à quoi l'Amour?



Bon Dessert!!!

Le Jarret de Boeuf Braisé Longuement et son Petit Gratin qu'on connaît déja très bien...

Tout est presque comme d'habitude dans le titre...



Presque, oui... Il y a un tout petit truc en plus qu'il va falloir que je vous dise... Mais pas tout de suite... D'accord?


Commençons par la rituelle photo...



HMMMmmm...


Le fondant exquis de la viande savoureuse et un gratin simplement divin (merci Juju!)...


Et puis bon... Voilà ce qu'il fallait que je vous dise: l'os à moêlle...


Bin quoi? C'est ça le petit truc en plus? Il y en a un au milieu de chaque tranche de jarret, non?


Vi, mais presque... Attendez un peu... Parlons de ce qu'il y a autour...


Le jarret de boeuf est un excellent morceau de viande rouge à condition de le cuire convenablement... Autrement, ceux qui l'ont essayé seront d'accord avec le fait que ce petit bout de chair (quoi que pas si petit que ca!) peut devenir coriace et cahoutchouteux à souhait...


Une des meilleures façons de le travailler, si ce n'est la plus classique est donc de le braiser...


Après la lecture d'une partie de ce cours d'Hervé This, tout s'éclaire sur le pourquoi du comment de l'utilité du braisage...

"Le phénomène de la rétraction des viandes à la cuisson met en jeu les fibres musculaires, le tissu conjonctif et l'eau.
Les deux premiers sont de nature protéique et subissent à la chaleur (cuisson) une dénaturation thermique qui modifie leur configuration moléculaire par rupture d'une partie des liaisons chimiques inter- et intramoléculaires suivie d'un réarrangement. Pour les protéines myofibrillaires, cela se traduit progressivement, et dès les températures de 40°C environ, par la perte de leur liaison avec l'eau et par une rétraction à la fois transversale (environ 5 à 10%) et longitudinale (environ 1 à 5%). L'eau, qu'elle soit liée ou non avec ces protéines contribue à former le jus de cuisson de la viande. De l'autre côté, les protéines du tissu conjonctif intramusculaire– en fait, essentiellement du collagène–vont se contracter dès 60°C et se gélatiniser, c'est à dire passer à l'état soluble, dans des proportions qui dépendront du degré de cuisson, autrement dit de la durée et de la température appliquées; l'élastine, elle, est insensible à la cuisson. Une partie du collagène se retrouve donc dans le jus de cuisson. Le phénomène de contraction du collagène est probablement celui qui a le plus d'effet perceptible en terme de rétraction apparente pour le cuisinier car il est le plus tardif et masque la rétraction plus précoce de certaines protéines myofibrillaires. Pour la petite histoire, le tissu conjonctif qui enveloppe le muscle (aponévrose) est très sensible à la chaleur et se rétracte allègrement à la cuisson; dans le cas des viandes coupées en steak, de part sa localisation autour de la tranche de muscle, ce tissu a un effet spectaculaire car sa contraction donne au steak cuit l'allure d'une cloche... à moins que le boucher ait auparavent donné quelques coups avec la pointe de son couteau pour le sectionner et ainsi éviter au consommateur ce désagrément esthétique."


Suffisait de le savoir... Non???



En pratique:


Tout d'abord, il faut faire mariner la pièce de viands 5 ou 6h au frais...


J'aime bien le faire dans du vin rouge, avec une garnture arômatique simple (oignons, carottes, échalote, un clou de giroffle, quelques herbes en branche, une gousse d'aïl, une lichette de cognac...)


Ensuite, vous égouterez et épongerez votre viande et votre garniture avant de les faire colorer...


Vous commencerez par bien dorer la viande à feu doux dans un plat creux type fait-tout (ca marche nickel!) avec un peu de matière grasse, mais en faisant bien attention de ne pas faire brûler cette dernière car vour garderez tout les sucs pour plus tard...


Puis vour retirerez la viande et la réserverez pendant que vous ferez suer tout doucement la garniture arômatique jusqu'à coloration blonde légère et uniforme.


Pendant ce temps, faites chauffer la marinade et le super fond de veau dont vous avez le secret.


Pour braiser comme un chef, il faut y mettre toute sa délicatesse et ne pas trop brusquer les produits, alors ne mettez pas trop vif votre feu lorsque vous travaillez la viande et la gariture...


Lorsque tout sera revenu délicieusement, vous replacerez la viande sur la garniture et déglacerez le tout avec la marinadeferez réduire de moitié et y ajouterez votre fond chaud en prenant soin de bien couvrir la viande ainsi qu'un joli petit bouquet garni.


Il ne vous reste alors que 2 solutions:


-Placer votre plat hermétiquement fermé au four à 200°C pendant 2h à 2h30 et attendre..


-Cuire tout doucement sur le coin du feu à tout petit bouillon en retournant au gré (Merci Jacques! ndlr) de vos envies votre pièce de viande et humant le fumet qui s'échappe, délicat, en un nuage de vapeur dense, de la mignone cocotte chaque fois que vous découvrez la bête, en emplisant votre cuisine de magnifiques odeurs vous transportant en un doux rêve de repas interminables autour de tant de choses préparées et mitonnées avec amour et délicatesse...


Mais je m'égare...


Vous l'aurez compris, je ne suis pas adepte du four...


Parceque pendant que votre délicieux jarret se transforme en une bouchée fondante, le four va vous servvir au autre chose...



LE GRATIN DE JUJU!!!



Je vous laisse le soin de voyager avec le petit garçon malicieux à la découverte (ou redécouverte) de cette petite recette et attends votre retour ici... Promis je ne bouge pas!



...









Vous voilà de retour! Alors? Comment était Juju?


Reprenons ou je vous ai laissé:


J'allais vous parler du petit truc en plus... Vous n'aviez pas oublié?! Bien sûr que non!!!


L'os à moêlle...


Le petit truc avec celui-ci est vraiment tout simple, mais suffit de le savoir...


Au cour de la cuisson, votre os va commencer à se détacher de la viande et la moêlle qu'il contient va être tellement cuite qu'elle risque de se dissoudre... EVITEZ CA!


Retirez l'os de la viande "braisante" quand vous aurez décelé l'à point de cuisson de la moêlle, et réservez-le...


Prélevez la moêlle et mettez votre créativité en herbe... Cet os va vous servir de condiment...


Et oui, c'est là le petit truc en plus: vous allez re-garnir l'os avec la moêlle mélangée à une pointe de moutarde, ou quelques herbes fraîchement hâchées et une poite d'aïl, ou une cuillère de crème fraîche, ou encore quelques câpres et échalote finement ciselées... Tout ce qui peut vous faire plaisir!


Vous relèverez ainsi de façon un tout petit peu originale un plat absolument classique et surprendrez à coup sur votre tablée (et vou-même peut-être!).


Mais vous n'y êtes pas encore...


Finissez le braisage d'abord...


Lorsque votre viande vous paraît fondante à souhait, ôtez-la du plat, passez le jus de cuisson et corrigez l'assaisonnement, la réduction... Goutez-la! Allez-y!!! Hmmm...


Il ne vous reste plus grand chose à faire... Prenez un 1/2 litre de vin rouge et ajoutez-y une pincée de sure, faites-le réduire et réduire et encore réduire jusqu'à obtention d'une consistance de sirop... Vous obtenez ce qui s'appelle un miroir (ou tanin).


Mélangez votre fond de braisage (et oui, le jus de cuisson de votre viande braisée s'appelle comme ça... c'est pas compliqué la cuisine!) avec ce miroir et mirez... La belle couleur et le doux effluve...


Replacez votre viande dans la sauce (oui, maintenant, vous pouvez dire Sauce au Vin...) et servez bien chaud votre petit plat bien mitonné...


Voili voilou!







Bon Appétit!!!

C'était bien bon... Ce "petit" superposé de médaillon de veau et foie gras...

Bah oui...

Bien bon!

Surtout que pour bien rester simple (comme toujours!) je ne me suis pas embêté avec une panoplie de garnitures et sauces farelues!

Quelques coeurs d'artichaut glacés au miel et aux épices, quelques quenelles d'écrasée de pomme de terre à l'huile d'olive (super huile bio première pression à froid "denominacion de origen" espagnole trouvée au Corte Ingles en faisant mes courses hebdomadaires...) et une touche de miel d'oranger pour le fun...



Rien de compliqué, comme je le disais!

Faut-il que je détaille?

Noooooon...

Allez va!

Parceque c'est vous je m'étale un peu!

D'abords, il faut cuire les pommes de terre...
J'aime bien l'Agatha, mais c'est pûrement personnel...

Donc pour cuire les pommes de terre, ils vous faut les laver, les brosser, les débarrasser de tout éventuelle marque de terre et de les jeter dans l'eau froide, les porter à ébulition et les cuire environ 25 minutes si elles ne sont pas très grosses (les agathas en général ne le sont pas...).

Aurais-je oublié une étape?
Comment?
Les peler?

Ah non alors!
Je vous invite à faire l'expérience...

Prenez une pomme de terre et sa soeur, cuisez-en une pelée et l'autre non... puis goûtez-les...
Vous me direz si elles ne sont pas plus savoureuses lorsqu'elles sont cuites avec la peau!

Pendant ce temps, tournez vos fonds d'artichauts, coupez-les joliement en quartiers, déposez-les dans une casserole avec une noisette de beurre, de l'eau à hauteur, une goutte de vin blanc, une pincée de 4 épices, une touche de miel, couvrez et mettez doucement à cuire...
Vous verrez que cela va réduire, réduire, réduire, puis caraméliser gentiement...
Surveillez de temps en temps, il se pourra que vous ayiez à y rajouter un peu de liquide pour ne pas qu'ils brûlent. Surtout lorsqu'ils commencent à caraméliser, cela va vite!

Enfin, bien pas grand chose à rajouter...

Marquer vos médaillons en cuisson, pelez et écrasez les pommes de terre, assaisonnez généreusement, liez les à l'huile d'olive, cuisez vos escalopes de foie gras, et montez vos assiettes avec le tout bien chaud...

Facile, non?

"Je vous l'avais dit!!!"

Bon Appétit!

Petit bébé d'été


Coucou à tous!

Depuis un moment que je suis absente et ce n'est pas volontairement. Comme vous saviez, j'attendais la venue d'un petit bébé "surprise" pour l'été. La voilà arrivé (et oui c'est une petite puce!) parmi nous depuis le 23 juin dernier donc oui, je serai encore absente quelque temps, le temps de profiter de ma petite puce et de mon grand garçon pour les vacances estivales.

Je continue cependant à vous visiter régulièrement et à me "délecter" visuellement parlant de vos belles recettes! :-) Et puis, je place de côté plusieurs nouvelles recettes testées dans ma cuisine que je vous partagerai bientôt...!

En vous souhaitant de passer un très bel été, je vous dis à bientôt,

Sara

Jalousie aux crevettes et un petit retour parmi vous!

Après 6 mois d'absence (non absente derrière mon ordi cependant!) me revoilà finalement dans mes "chaudrons", il était temps... Il y a eu beaucoup d'eau qui a coulé sous les ponts depuis, je vous avais parlé du déménagement...voilà tout est fini depuis un très long moment...évidemment!

En fait, juste une petite parenthèse ainsi, la "grande" nouvelle est certainement que nous attendons un (ou une!) petit bout chou chéri(e) pour le début de la saison estivale! :-)

Alors, tant que j'aurai de l'énergie jusqu'au jour "J" autant en profiter, et vous en faire profiter! J'ai un homme et un mini homme qui sont très contents à la maison!

Comme première recette, j'ai choisi de vous partager celle-ci parce qu'elle est à l'image de ma cuisine: simple et goûteuse. Ne négligez pas l'ajout du cari qui fera toute la différence, il rehaussera bien votre sauce crémeuse et mariera à merveille les saveurs des crevettes et des asperges. Je n'ai pas ajouté le zeste d'orange pour la simple et bonne raison que je n'avais pas d'orange et pas plus de jus d'orange... J'ai accompagné ce plat d'une salade jardinière.



Temps de préparation: 30 minutes
Temps de cuisson: 30 minutes
Pour 4 portions:


1 pqt de 411 g de pâte feuilletée du commerce, décongelée, au réfrigérateur

Garniture aux crevettes

1 lb d'asperges fraîches, coupées en tronçons
1 lb de crevettes, décortiquées, déveinées et épongées
2 c. à tab de beurre
2 échalotes françaises, hachées finement
Sel et piment de Cayenne moulu
Zeste de 1 orange, râpé
1/2 c. à thé de poudre de cari (moi 1 c. à thé)
1 c. à tab de farine
1 tasse de crème 15%

Préchauffer le four à 350 F(180 C).

Garniture aux crevettes

Dans une casserole, faire blanchir les asperges 1 minute; les égoutter, les éponger et les réserver dans un bol. Dans une grande poêle, faire sauter rapidement les crevettes dans 1 c. à tab de beurre jusqu'à ce qu'elles commencent à changer de couleur. Réserver avec les asperges.

Dans la même poêle, faire fondre les échalotes françaises dans le reste du beurre; ajouter du sel, du piment de Cayenne, le zeste d'orange et la poudre de cari. Saupoudrer de farine et cuire à feu doux en brassant 2 minutes.

Incorporer la crème, mélanger et porter à ébullition en brassant. Ajouter aux crevettes et aux asperges;mélanger. Réserver.

Sur une table de travail enfarinée, fixer ensemble les 2 morceaux de pâte;abaisser pour former un carré de 37.5 cm. Déposer la pâte sur une plaque et plier la pâte en 2 en marquant bien le pli.

Déplier, déposer la garniture aux crevettes sur une moitié de la pâte en laissant une bordure de 2.5 cm tout autour. Rabattre l'autre côté jusqu'au pli du centre sans presser.

A l'aide d'un couteau coupant, pratiquer des incisions parallèles de 2.5 cm à 5 cm d'intervalle. Déplier, badigeonner le pourtour intérieur de la pâte de jaune d'œuf et rabattre le côté ajouré sur la garniture. Rabattre les côtés en dessous et bien presser avec une fourchette.

Badigeonner la croûte de jaune d'œuf battu. Cuire au four environ 30 minutes ou jusqu'à ce que la croûte soit dorée.

Note

Dans cette tarte, on peut remplacer les crevettes par 2 homards de 1 lb chacun, décortiqués et coupés en morceaux. On peut également utiliser du crabe soigneusement épongé et défait.

Imprimer la recette

(source: Les meilleures recettes de Marie-Josée et Claudette Taillefer)

Gâteau au petit lait - Buttermilk cake






Gâteau au petit lait - Buttermilk cake


Le petit lait, ou babeurre, ou lait ribot en Bretagne, est le sous-produit du lait obtenu après la fabrication du beurre et de la crème. Ce liquide acide était utilisé dans les recettes traditionnelles de gâteaux aux Etats-Unis.



Voici une recette inspirée de celle de Rufus Estes un afro-américain qui publia un livre de cuisine en 1911.








Gâteau au petit lait - Buttermilk cake


Ingrédients :





Pâte :

- 260 g de farine

- 200 g de sucre

- 45 g de beurre

- 25 cl de petit lait (lait fermenté, lait ribot)

- 1 oeuf

- 70 g de raisins secs

- 4 cuillerées à café de bicarbonate de sodium





Glaçage :

- 2 cuillerées à soupe de sucre glace

- quelques gouttes de jus de citron



Recette :



1. Mélangez le beurre ramolli avec le sucre. Ajoutez le petit lait et un oeuf battu. Incorporez peu à peu la farine et le bicarbonate tamisés.



2. Hachez les raisins secs, roulez-les dans la farine puis ajoutez-les à la pâte.



3. Versez dans un moule beurré et fariné. Enfournez dans un four préchauffé à 180°C pendant 30 à 35 min. Laissez refroidir 10 min avant de démouler.



4. Une fois le gâteau refroidi, préparez le glaçage. Mélangez le sucre glace avec quelques gouttes de jus de citron et un peu d'eau pour obtenir une pâte épaisse. Versez-la sur le sommet du gâteau.









Gâteau au petit lait - Buttermilk cake







Gâteau au petit lait - Buttermilk cake



Source : recette du buttermilk cake du livre de Rufus Estes, Good things to Eat, circa 1911 (consultable en ligne sur le site Feeding America).

 
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